Light Painting : Guide Photo Complet pour Peindre avec la Lumière

Est-ce que vous aimez la peinture ? Est-ce que vous aimez la photo ?

Si oui, ça tombe bien : dans cet article, on va voir combiner ces 2 techniques. On va voir comment peindre avec de la lumière.

Cette technique se nomme « light painting », de l’anglais « light » qui signifie « lumière » et « Painting » qui signifie « Peinture ». Ce que l’on pourrait traduire par « peinture à la lumière » en français.

Poétique n’est-ce point ?

L’avantage de peindre en photographie c’est que vous n’avez pas besoin d’acheter (ni de racheter) de peinture, vous n’avez pas non plus besoin d’avoir le talent de Léonard De Vinci, et ce n’est pas non plus la peine de sortir de chez vous (même si c’est mieux).

Alors dans cet article on va voir comment réaliser votre premier light painting.

En avant, Guingamp !

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Qu’est-ce que le light painting ?

Le light painting emprunte parfois d’autres nom comme « light drawing » (dessin à la lumière) ou « light art » (art lumineux / de la lumière). Peu importe le nom, le principe reste le même : capturer de la lumière en mouvement combiné avec une longue exposition (en général).

Vous l’aurez compris, le light painting repose sur la capture de la lumière en mouvement. Et il existe de nombreuses sources de lumière possibles : des cierges, des LED, des phares de voiture ou des bâtons lumineux.

Vous pouvez également utiliser des sources que vous ne contrôlez pas directement, comme la lumière des lampadaires ou les phares des véhicules qui passent la nuit.

Le light painting peut demander beaucoup de patience et de pratique pour être parfait (surtout si on le pratique seul), mais les résultats peuvent être très gratifiants. Et ce qui aussi sympa c’est que le principe reste simple : une longue pose en basse lumière avec une source de lumière en mouvement (qui permet d’ajouter un élément intéressant à une photo de nuit).

Avec quel matériel peut-on réaliser du light painting ?

Voici le matériel minimum dont vous aurez besoin pour réaliser votre premier light painting :

• Un appareil photo avec un mode de prise de vue manuel (M) ou encore mieux, un mode bulb (B).
• Un objectif standard ou un objectif grand angle est en général apprécié. Un objectif rapide (ouvrant à f/2.8 et plus large) est préférable mais non obligatoire.
• Un trépied : avec la technique « cinétique » (que l’on verra après), vous n’avez pas besoin de trépied, mais pour toutes les autres méthodes de light painting, il est indispensable de placer votre appareil sur un trépied pour obtenir des photos nettes.
• Un déclencheur à distance : il vous permet de ne pas toucher votre appareil photo (ou votre trépied) pendant l’exposition pour obtenir une photo nette. En solution alternative, vous pouvez aussi utilisez la fonction « retardateur » de votre appareil photo pour commencer l’exposition quelques secondes après avoir déclenché la prise de vue.
• Une sources de lumière : il peut s’agir d’une source naturelle comme la lune, ou d’une source artificielle comme des cierges (apportez-en plusieurs), des torches, des lasers, des flashs, des téléphones portables etc. Les bâtons lumineux sont souvent très appréciés (ceux à diodes électroluminescentes sont plus coûteux).

Pour en savoir plus sur le matériel et les différentes sources de lumière pour faire du light painting vous pouvez aller lire cet article.

Vous pourriez aussi avoir besoin de matériel supplémentaires comme

• des gels de couleur qui permettent de modifier la teinte de votre lumière et d’ajouter de la couleur à votre peinture lumineuse.
• d’un chronomètre (ou celui de votre téléphone) pour chronométrer vos expositions en mode Bulb.

Configurer son appareil photo pour le light painting

Dans cette section nous allons voir ensemble les réglages conseillés pour réaliser votre light painting.

• Format de prise de vue : format RAW.
• Mode de prise de vue : manuel (M) ou le mode bulb (B) (pour les expositions de plus de 30 secondes notamment, ou si vous avez un déclencheur à distance pour commander le début et la fin de l’exposition).
• Ouverture : commencez à f/5.6.
• Temps de pose : 30 s pour commencer.
• ISO : la valeur le plus basse possible, comme 100 ISO.
• Mode de mise au point : mise au point manuelle (MF).
• Mode d’acquisition : sélectionner le retardateur à 2 ou 10 s si vous n’avez pas de déclencheur à distance.
• Balance des blancs : la balance des blancs « Lumière du jour » est un bon point de départ si vous souhaitez conserver les couleurs naturelles de vos sources lumineuses. La balance des blancs automatique est à éviter.
• Luminosité de l’écran : réduisez la luminosité de l’écran de votre appareil photo.
• Histogramme : vous devriez observer quelques pics sur la droite de votre histogramme (qui correspondent aux sources lumineuses) et une bosse plus marquée sur la gauche (l’environnement sombre dans lequel vous peignez). Si l’histogramme penche fortement vers la gauche, votre image est probablement sous-exposée.
• Alerte de surbrillance : en light painting voir vos hautes lumières clignoter n’est pas forcément un problème : cela signifie simplement que vos sources lumineuses sont suffisamment intenses pour ressortir dans l’image.
• Stabilisation de l’image : désactiver la stabilisation sur trépied.
• Réduction du bruit en longue exposition : à désactiver (sauf si votre appareil photo est ancien).

Pour avoir plus de détails sur les raisons de ces réglages, vous pouvez lire mon article complet sur les réglages pour le light painting.

Trouver le bon arrière-plan pour le light painting

Il existe 2 possibilités :

1. soit vous décidez que votre photo ne doit se concentrer que sur le light painting, et que vous n’avez pas grand chose à faire de votre arrière-plan qui sera plongé dans le noir ;
2. soit votre arrière-plan joue un rôle important dans votre photo.

Dans le second cas, l’idéal est que votre peinture lumineuse interagissent avec l’environnement, et donne l’impression qu’il fait partie du décor (comme dans l’exemple ci-dessous).

Votre arrière-plan n’a pas besoin d’être célèbre ni d’être le plus beau du monde, il peut s’agir d’un parc arboré ou même de votre jardin. Ce qui compte, c’est la façon dont vous utilisez l’espace :

• réfléchissez à l’endroit où vous devez peindre (et donc vous placer) pour obtenir une composition équilibrée ;
• essayez d’utiliser des éléments du décor lorsque c’est possible pour ajouter de l’interaction, du dynamisme et de l’intérêt.

Une fois que vous avez trouvez le bon endroit, posez votre trépied et installez votre appareil photo dessus.

Exposer pour la lumière ambiante

Si vous faîtes votre light painting dans le noir ou en très basse lumière dans ce cas vous n’aurez pas à exposer pour la lumière ambiante, car il y en a pas. Je vous conseille d’ailleurs de commencer comme ça, c’est plus simple.

Vous ne pouvez pas vous fier à votre posemètre, vous devrez donc faire avec votre écran et l’histogramme :

• vous devriez avoir quelques pics sur la droite qui représentes votre lumière « peinte »,
• et une bosse sur la gauche qui représente l’environnement sombre.

Si vous avez de la lumière ambiante dans votre scène, vous allez devoir déterminez l’exposition correcte pour cette dernière.

Quand vous prévoyez de faire des poses de quelques secondes, les tests sont plutôt rapides. Mais si vous prévoyez de faire des expositions de plusieurs minutes, il est beaucoup plus difficile de trouver l’exposition, et les tests prennent beaucoup de temps. Alors voici une technique trouver l’exposition correcte pour les poses de plusieurs minutes :

1. Réglez votre sensibilité ISO six fois plus élevée que la valeur réglée, par exemple, si vous prévoyez de photographier à 100 ISO, réglez votre ISO sur 6400 (100 x 2 x2 x2 x2 x2 x2).
2. Déterminer le nombre de secondes pour obtenir une exposition correcte. Une seconde d’exposition à 6400 ISO = 1 minute à 100 ISO.
3. Une fois que vous avez déterminé le bon temps de pose à 6400 ISO, réglez à nouveau votre ISO sur 100 et mettez votre temps de pose en minutes (et non plus en secondes).

Étape 5 : installer son appareil photo et faire la mise au point

Installez votre appareil photo sur votre trépied, et essayez dans un premier temps de faire la mise au point en automatique avec cette technique :

1. éclairez votre sujet (ou l’endroit où vous voulez faire la mise au point) avec une lampe-torche (celle de votre téléphone par exemple) ;
2. faîtes la mise au point automatique sur l’endroit éclairé ;
3. activez le mode LiveView et zoomez pour vérifier que la mise au point est correcte ;
4. passez en mise au point manuel pour « bloquer » la mise au point.

Il est possible que malgré cette technique la mise au point automatique ne fonctionne pas, ou que vous soyez obligé de l’ajuster manuellement, dans ce cas :

1. passez en mode manuel « MF » sur votre objectif ;
2. éclairez votre sujet (ou l’endroit où vous voulez faire la mise au point) avec une lampe-torche (celle de votre téléphone par exemple) ;
3. activez le mode live view et visez l’endroit éclairé (un bord préférence) ;
4. zoomez sur votre écran ;
5. ajustez la mise au point avec la bague de mise au point de votre objectif jusqu’à ce que ça soit net.

Étape 6 : déclencher la prise de vue

Vous avez :

• réuni le matériel nécessaire,
• fait vos premiers réglages,
• trouvé un bon arrière-plan,
• installé votre appareil photo sur votre trépied et fait la mise au point.

Ça y est, vous pouvez déclencher avec le retardateur (ou une télécommande à distance).

Déplacez-vous jusqu’à l’endroit où vous souhaitez peindre (sans allumer la lumière), et une fois en place, allumez-la. Déplacez votre source de lumière dans le cadre.

Comme votre appareil est réglé sur une longue exposition, vous verrez les effets du déplacement de la source de lumière.

Ça y est : vous peignez !

Étape 7 : peinture et chorégraphie de la lumière

Chaque effet de light painting a sa propre « chorégraphie », mais grosso modo, on fait souvent des tourbillons et des spirale.

Chorégraphie pour les spirales de lumière :

1. Commencez en tournant le dos à l’appareil photo ;
2. quand la prise de vue commence, allumez votre source de lumière, pointez-la vers le bas ;
3. commencez à tourner lentement sur vous-même ;
4. au fur et à mesure que vous tournez, levez votre source lumineuse de plus en plus haut jusqu’à ce qu’elle finisse au-dessus de votre tête ;
5. lorsque vous avez terminé, restez immobile jusqu’à entendre l’obturateur se fermer.

Chorégraphie pour les orbes de lumière :

1. Attachez votre source de lumière à une ficelle ;
2. placez un marqueur au sol (comme une pièce de monnaie ou une feuille) ;
3. dès que l’exposition commence, faites tourner votre source lumineuse attachée à la ficelle à un rythme régulier ;
4. tournez ensuite lentement en faisant tournoyer votre source de lumière ;
5. assurez-vous que votre source lumineuse passe devant la pièce de monnaie à chaque fois que vous complétez un cercle.

Vous obtiendrez ainsi un orbe parfaitement rond.

Chorégraphie pour l’effet ruban de lumière

1. Avec une lampe torche ou une baguette LED tenue à la main, placez-vous face à l’appareil photo ;
2. quand l’exposition commence, allumez votre source de lumière ;
3. dessinez dans l’air de grands S ou des courbes amples, comme si vous dansiez avec la lumière ;
4. déplacez-vous lentement latéralement pour donner un effet de déplacement ;
5. terminez en éteignant la lumière avant de sortir du cadre.

Chorégraphie écriture ou dessin lumineux

1. Avec une lampe torche fine ou un stylo lumineux, placez-vous de profil à l’appareil (ou de dos si vous voulez que le texte soit lisible après inversion) ;
2. écrivez ou dessinez lentement dans l’air : votre prénom, un cœur, une étoile, un symbole… ;
3. pour un rendu net, gardez la lampe bien orientée vers l’appareil photo ;

Chorégraphie pour des ailes de lumière

1. avec deux petites lampes à main (ou des baguettes LED), tenez une lumière dans chaque main, bras tendus vers le bas ;
2. levez les bras lentement vers le haut en dessinant une grande courbe vers l’extérieur, comme vous déployiez des ailes ;
3. redescendez doucement pour fermer la forme ;
4. restez immobile à la fin.

Chorégraphie éventail ou flamme

1. Avec une lampe tenue à bout de bras, orientez la lampe vers le sol ;
2. faites-la pivoter d’un côté à l’autre comme si vous peigniez un éventail de lumière ;
3. montez lentement la trajectoire à chaque passage pour créer une forme qui “remplit” l’espace ;
4. vous pouvez varier la vitesse pour créer des ondulations.

Chorégraphie tunnel lumineux entourant la personne

1. demandez à votre modèle de rester immobile au centre ;
2. avec une baguette lumineuse ou un tube LED, tournez autour de lui à vitesse régulière en gardant la lampe pointée vers le centre ;
3. si possible, gardez toujours la même distance et hauteur ;
4. terminez à votre point de départ et éteignez la lumière.

Chorégraphie fleur de lumière

1. Avec une lampe attachée à une ficelle, faites tourner la lampe en cercle devant vous ;
2. à chaque tour complet, déplacez-vous légèrement d’un pas latéral (ou avancez/reculez) ;
3. vous verrez apparaître des pétales autour d’un centre imaginaire ;
4. restez régulier pour obtenir une fleur bien symétrique.

En tant que « peintre de lumière », vous pouvez également imaginer de nouvelles façons de créer des effets lumineux. Il n’y a pas de règle. À mesure que vous comprendrez mieux le fonctionnement de la technique, il vous sera plus facile de développer vos propres méthodes, peu importe ce que vous faites, tant que la photo finale est intéressante (évitez de plonger dans le vide ou de vous jeter sous une voiture cependant).

Le light painting est-il difficile à réaliser ?

Oui, plutôt, notamment car on ne voit pas directement le résultat. Un peu comme toutes les photos expérimentales, mais elles sont aussi très marrantes à faire !

Le light painting est une succession d’essais et d’erreurs (comme dans la vie). Vous pouvez par exemple gâcher votre image en utilisant les mauvais réglages ou en oubliant votre chorégraphie de light painting. Ainsi, il faut plusieurs prises de vue pour arriver à un bon résultat, alors soyez prêt à faire des erreurs.

Donc ne vous attendez pas à ce que votre photo soit parfaite du premier coup. Prenez votre temps et prenez différentes versions avec de petits ajustements si nécessaire : réglages, position de l’appareil photo, temps d’exposition ou chorégraphie lumineuse.

Pour augmenter votre nombre de photos réussies, voici ce que vous devez faire :

1. Prenez des photos d’essai de votre emplacement en utilisant les réglages que vous avez choisis. Si la photo est un peu trop sombre ou trop claire, ajustez vos valeurs progressivement jusqu’à ce que la photo soit exposée correctement. Commencez par changer l’ouverture et le temps de pose, si votre photo semble toujours trop sombre visuellement : augmentez vos ISO (attention au bruit).
2. Quand votre appareil photo est prêt, entraînez-vous plusieurs fois à la chorégraphique de votre light painting avant de déclencher. Vous serez ainsi moins nerveux et moins enclin à faire des erreurs lorsque vous commencerez à peindre.
3. Une fois que vous avez réalisé votre première exposition de light painting, vérifiez l’aspect de votre photo. Si votre travail semble désordonné, corrigez vos mouvements. Vérifiez également que votre source lumineuse s’allume correctement, elles proposent parfois différents réglages, alors assurez-vous que vous êtes sur le bon.

2 autres techniques de light painting

On a vu la manière classique de faire du light painting, mais il existe d’autres façons pour peindre avec la lumière :

1. le light painting cinétique,
2. le light painting avec projection.

1 – Le light painting cinétique

Cette technique est sans doute plus simple que le light painting classique, ici c’est l’appareil photo qui est en mouvement et non la lumière. Voici le concept :

1. trouvez une source de lumière fixe (ou plusieurs), comme des lampadaires, un immeuble avec les appartements annulés, une bougie et un arrière-plan sombre ou la lune avec un ciel sombre ;
2. tenez votre appareil photo à la main ;
3. réglez un longue exposition ;
4. déclenchez ;
5. faîtes des mouvement avec l’appareil photo pendant l’exposition, déplacer l’appareil photo rapidement ou lentement créera des effets différents.

2 – Le Light painting avec projection

Ici il ne s’agit pas de peindre avec la lumière mais de la projeter sur une surface. Les messages sont souvent projetés sur des bâtiments et des murs comme des graffitis virtuels (comme pour la fête des Lumières à Lyon). Ainsi, on voit juste la lumière la source mais pas les traits de la lumière.

Les projections peuvent mettre en valeur le sujet, faire ressortir les motifs et la structure d’un bâtiment ou créer un contraste intéressant.

On peut aussi utiliser un projecteur vidéo ou à dispositive. Cette technique était extrêmement populaire dans le monde de l’art dans les années 1960, avec des projecteurs de diapositives.

Des photos ou des mots peuvent être projetés sur des surfaces fixes ou mobiles. Ou encore la projection d’images, d’écrits ou de motifs sur un visage, des mains, un corps ou un danseur.

Astuces pour le light painting

Gérer le « débit du pinceau »

• Déplacez le faisceau en mouvements lents pour rendre le light painting plus visible,
• faites des mouvements plus rapides dans les pour rendre le light painting moins visible.

Par ailleurs, toutes les surfaces ne donnent pas le même rendu : par exemple, les surfaces en bois peuvent nécessiter plus de lumière (ou des mouvements plus lents) que les surfaces brillantes comme le métal ou le verre, car les surfaces rugueuses absorbent plus de lumière que les surfaces lisses.

Portez des vêtements sombres et non réfléchissants

L’humanoïde (probablement vous) qui bougera la lumière devant l’appareil photo devra :

• porter des vêtements sombres ;
• veiller à rester en mouvement !

Si vous portez des vêtements clairs et que vous êtes un peu lent : vous risquez d’apparaître dans votre photo, comme une présence fantomatique. Alors c’est parfait si vous voulez envoyer votre photo à l’émission « Chasseur de fantôme », mais raté pour le light painting.

Capturer les traînées lumineuses avec les voitures

Flemme d’acheter des lumières et de les faire bouger devant votre appareil photo ?

Ça tombe bien, les automobilistes peuvent faire le job à votre place. Vous pouvez capturer les traînées lumineuses des véhicules en posant votre trépied sur le bord de la route ou en haut d’un pont.

Ça marche aussi depuis l’intérieur d’un véhicule en mouvement, 3 conseils pour ça :

1. faîtes le en passager (merci bien) !) ;
2. tenez l’appareil photo aussi fermement que possible pendant la prise de vue, pour limiter les tremblements (bien qu’ils soient inévitables, mais ne vous inquiétez pas, ça peut aussi donner une photo intéressante) ;
3. il existe des trépieds à ventouse spécialement conçus pour être fixés sur ou dans un voiture, cela vous permettra d’obtenir une photo stable en exposition longue.

Avoir un assistant pour vous prêter main forte

Le light painting peut paraître un peu difficile au début, vous aurez beaucoup de choses à gérer : réglages, exposition, cadrage, et… peignage !

Alors, vous faîtes vous aider par quelqu’un. Vous faire vous permettra de vous concentrer par exemple uniquement sur la peinture, pendant que votre assistant ajustera les réglages. Cela vous évitera de faire des allers et retours entre votre appareil photo et votre scène, et vous gagnerez beaucoup de temps !

À l’inverse, votre assistant peut peindre selon vos souhaites. Cela vous permet de vous concentrer sur les réglages, de veiller à ce que la peinture lumineuse ne sorte pas du champ et que les formes soient au bon endroit dans les bonnes proportions.

Si vous n’avez pas d’amis, tant pis pour vous (ça devait bien vous jouer des tours un jour !)

Ne dirigez pas votre source lumineuse directement vers l’appareil photo

Lorsque vous faites du light painting avec des sources de lumières puissantes, évitez de les diriger directement vers l’appareil photo, car vous risquez d’obtenir des zones blanche ou délavées dans votre photo. Veillez aussi à tenir les sources de lumières puissantes éloignées de vos yeux, si vous les éclairez ils mettront du temps avant de se réhabituer à l’obscurité, et vous ne verrez plus grand chose.

Sans lumière ambiante, vous pouvez aussi utilisez une lampe de poche avec un filtre rouge. Cela vous permettra de réaliser votre séance en toute sécurité sans ruiner votre vision nocturne.

Gestion du bruit

Les longues expositions peuvent enregistrer du bruit numérique, notamment quand elles sont réalisées dans un environnement sombre, comme c’est le cas avec le light painting.

Réduire les ISO aide à diminuer le bruit, mais si vous photographiez une scène comme un paysage en faisant du light painting, vous voudrez peut-être augmenter vos ISO pour mieux voir l’ensemble de la scène. Activer le mode de réduction du bruit de l’exposition longue peut permettre de réduire le bruit, mais attention : cela aura pour effet de doubler votre temps d’exposition (car l’appareil photo prend une deuxième exposition noire pour aider à éliminer le bruit). C’est en général déconseillé, mais c’est à vous de voir

Utilisez plusieurs sources de lumière pour varier les effets

Il n’est pas toujours nécessaire de photographier dans l’obscurité totale. Si vous utilisez un modèle pour votre photo, ainsi qu’une source de lumière telle que des cierges ou des guirlandes lumineuses, vous voudrez peut-être qu’une lumière ambiante ou artificielle éclaire le sujet. Veillez simplement à ce qu’elle ne soit pas trop puissante, car l’exposition longue intensifiera leur luminosité sur la photo finale. En combinant la lumière ambiante et une source de lumière pour peindre, vous pouvez créer une photo vraiment saisissante.

3 photographes célèbres pratiquant le light painting

Vous avez peut-être besoin d’inspiration, alors vnoici quelques photographes contemporains connus pour leur travail avec le light painting :

• LAPP-PRO. La personne derrière LAPP-PRO s’appelle JanLeonardo et c’est l’un des photographes de light painting les plus connus actuellement. Son travail combine la manipulation chorégraphique de la lumière, l’art de la performance, le temps et la photographie.
• Hannu Huhtamo. Hannu Huhtamo est connu pour ses fleurs et ses structures qui semblent être des effets spéciaux sortis tout droit de studios Hollywoodiens.
• Michael Bosanko. Le travail de Michael Bosanko a une qualité ludique et fantaisiste. Il utilise la lumière pour créer des scènes d’un autre monde qui peuvent inclure des humains, des animaux et des motifs connus.

FAQ : Foire Aux Questions

Conclusion

Et voilà c’est tout pour ce tuto complet sur le light painting.

Le light painting c’est génial, c’est créatif, mais ça peut demander du temps avant de maîtriser un minimum la technique. Alors ne vous découragez pas et amusez-vous pendant le proceccus !

Moi je vous laisse ici à votre light painting, et je vous dis à bientôt sur les internets MONDIAUX !

J’ai aussi une chaîne YouTube !

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Article mis à jour le 12/11/2025