10 janvier 2024

Le grand glossaire de la photographie : 172 mots de vocabulaire définis

Par Gaëtan Berthouly

10 janvier 2024


La photographie est un domaine, et tout domaine amène son lot de jargon. « Bruit », « Aberration », « Profondeur de champ », « Bokeh », sont autant de mots que vous pouvez retrouvez en lisant des articles ou des livres sur la photographie, ou encore sur des posts Facebook si vous traînez sur des groupes

Cet article est une bonne page ressource si vous croisez un mot auquel votre cerveau ne rattache aucun concept.

Rechercher un mot rapidement

Appuyez sur les touches « Ctrl » + « F » de votre clavier. Une petite boîte de dialogue s’ouvrira. Tapez dedans le mot que vous recherchez. Cliquez si nécessaire sur la flèche pour passer au mot identique suivant.

Par exemple, si je cherche le mot « bruit », j’appuie ctrl + f puis je tape le mot « bruit » dans la boîte de dialogue en haut à droite. Le mot bruit se met en surbrillance dans la page. Comme vous pouvez le voir ci-dessous :

Dans cet exemple je tape le mot « bruit »

Si le mot que vous cherchez n’est pas présent, laissez-moi un petit commentaire de derrière les fagots. Je l’intègrerai.

Allez en avant Guingamp !

téléchargez le lexique

Pas le temps ? 

Téléchargez le lexique complet à emporter partout avec vous !

Les bases de la photographie vous intéressent ?

Cliquez sur la lettre du début de votre mot qui vous intéresse :

A

A ou Av (mode)

Vous l’avez déjà observé sur l’une des molettes de votre boîtier photo :

Mode A ou Av

Il s’agit un mode de prise de vue qui signifie « Aperture value » ou « Aperture priority » en anglais. Vous voilà bien avancé…

Cela signifie que c’est le mode « priorité à l’ouverture ». Donc en sélectionnant ce mode vous allez pouvoir changer la taille de votre ouverture, et, automatiquement (en fonction de la mesure de l’exposition faite par votre boîtier) une valeur de temps de pose (aussi appelé « vitesse d’obturation ») se règlera. Si vos ISO sont en automatiques, une valeur ISO sera aussi définie automatiquement par l’appareil photo.

Aberration

Un défaut optique est appelé une aberration en jargon photographique. Cela affecte généralement la netteté de l’image, autrement dit, l’objectif « voit moins bien ». Il existe deux types d’aberrations: l’aberration chromatique et l’aberration sphériques.

Aberration chromatique

L’aberration chromatique est un problème optique courant avec les objectifs de faible qualité.

L’explication technique est que: les couleurs ne sont pas concentrées sur le même point de convergence dans le plan focal. Ce qu’on peut schématiser comme ça :

Schéma de l’aberration chromatique
Source : Eric Bajart – https://fr.wikipedia.org/wiki/Aberration_chromatique#/media/Fichier:Lens6a-fr.svg

Le résultat visuel c’est que sur une photo des liserés de couleurs peuvent se former sur les contours des éléments (voir photo ci-dessous). L’aberration chromatique se produit lorsque les bords du sujet sont bien définis et se distinguent bien du fond (comme ci-dessous), avec une source de lumière directe.

Exemple d’une photo présentant des aberrations chromatiques
Source : Stan Zurek – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/66/Chromatic_aberration_%28comparison%29.jpg?uselang=fr

En noir et blanc, l’aberration chromatique entraîne une perte de netteté et donc un flou important dans l’image.

Exemple précédant passé en noir est blanc mettant en évidence la perte de netteté entraînée par le phénomène d’aberration chromatique.

Aberration sphérique

L’aberration sphérique est dûe à la forme bombée des lentilles convergentes présentes dans les objectifs. Dans un monde parfait, les rayons lumineux convergeraient en un point (le foyer) comme le premier schéma ci-dessous.

Mais dans la réalité, les objectifs sont complexes et composés de plusieurs lentilles, notamment des lentilles convergentes avec des bords plus minces que leur centre. Cette différence d’épaisseur fait que tous les rayons ne convergent pas exactement en un point (voir le deuxième schéma ci-dessous).

L’aberration sphérique provoque généralement une perte de netteté notamment sur les bords de la photo.

Schéma de l’aberration sphérique (en-dessous) VS sans aberration sphérique (au-dessus)

Voir mon article sur l’aberration sphérique.

Acuité visuelle

L’acuité visuelle désigne la capacité de l’œil à distinguer de petits objets situés à une grande distance. Cela peut affecter la perception de la netteté d’une image, car certaines personnes peuvent la trouver nette tandis que d’autres la considèreront floue en raison de différences dans leur acuité visuelle.

C’est d’ailleurs pour cette raison que sur tous les viseurs d’appareil photo il existe une petite roue crantée qui permet d’ajuster la dioptrie de ce qu’on voit dans le viseur et de l’adapter à sa vue.

Adobe RVB

C’est un espace colorimétrique (aussi appelé Gamut). Voir « Gamut ».

On parle ici de l’espace colorimétrique Adobe RVB mais il en existe d’autres comme le Prophoto ou le sRVB

AF

C’est l’abréviation d’AutoFocus, qu’on peut traduire par « mise au point automatique ». Vous avez généralement un petit loquet sur votre objectif qui permet de régler l’objectif sur AF (mise au point automatique) ou MF (mise au point manuelle).

Loquet mise au point automatique (AF) et mise au point manuelle (MF)

En mise au point automatique vous avez juste à appuyer sur le bouton où l’AF est associé et la mise au point se fera toute seule.

En mise au point manuelle aucun bouton ne vous aidera, il faudra tourner une bague sur l’objectif avec sa main, pour faire le point.

Angle de champ / angle de vue

À chaque combinaison objectif/capteur correspond un angle de champ. En gros c’est « ce que voit » l’appareil photo et ce qu’il affiche sur son capteur et donc sur la photo (si vous utilisez le ratio par défaut).

Plus la distance focale est longue et le capteur est petit, plus l’angle de champ est restreint. Plus la distance focale est courte et le capteur est grand, plus l’angle de champ est large.

Ci-dessous vous avez le champ de vision qui est représenté par le plus grand rectangle rouge, qui est directement lié à l’angle de champ dont les limites sont représentées par les traits rouges.

Schéma de l’angle de champ et du champ de vision
Source : Wikipédia par KoenB – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/8/8b/Beeldhoek.svg

Par habitude en photo quand on parle d’angle de champ on a en tête l’angle de champ en largeur (comme ci-dessous), mais il existe aussi l’angle de champ en hauteur et en diagonal.

Schéma de l’angle de champ par rapport à le distance focale
Source : Source : https://capturetheatlas.com/what-is-focal-length/#comparison

Vous pouvez entendre aussi entendre « angle de vue » mais c’est une expression plus adapté à l’œil humain, pour les appareils photo on préfère l’expression « angle de champ ».

Si le sujet vous intéresse j’ai réalisé un calculateur et j’explique plus en détail ce qu’est l’angle de champ.

APN

C’est l’abréviation d’Appareil Photo Numérique. Bon, je pense que vous savez ce que c’est.

APO

APO désigne une gamme de téléobjectifs de la marque SIGMA équipés de lentilles apochromatiques (APO). Ces téléobjectifs de haut de gamme de SIGMA utilisent au moins deux éléments en verre à faible dispersion tels que ELD, FLD, SLD ou autres pour fournir une image sans aberrations chromatiques ou sphériques.

Apochromatique

On utilise ce mot pour qualifier une lentille (élément en verre dans un objectif), « une lentille apochromatique ». C’est une lentille conçue pour corriger les aberrations chromatiques et les aberrations sphériques.

Arrière-plan

On peut découper de manière schématique une photo en disant qu’elle est composée d’un sujet (généralement mis au point) et d’un arrière-plan (hors mise au point). On peut aussi appeler le sujet « espace positif » et l’arrière-plan (ou tout ce qui n’est pas le sujet) « espace négatif ».

De manière très schéma tique on a l’avion qui est le sujet, et le ciel derrière en arrière-plan
https://unsplash.com/fr/photos/_1REcmACJaQ

Vous avez d’ailleurs peut-être déjà entendu parler de la technique de composition de « l’espace négatif » qui consiste à faire prendre beaucoup de place à l’arrière-plan dans la photo au détriment du sujet.

Cette photo présente beaucoup d’espace négatif
https://unsplash.com/fr/photos/_HDeOxdGc9c

On peut aussi découper une photo en plans, avec par exemple le premier plan qui sera la zone la plus proche de l’appareil photo, le second plan plutôt « au milieu » de la photo, et l’arrière-plan « au fond » de la photo.

De manière très schématique on a les fleurs au premier plan, la montagne au milieu au second plan, les autres montagnes et le ciel à l’arrière-plan
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/village-a-cote-d-une-formation-rocheuse-2365465/

Auto (mode)

C’est un mode de prise de vue où vous n’avez la main sur aucun des paramètres d’exposition, l’appareil photo fait tout tout seul (à moins de régler vos ISO en manuel).

L’inconvénient est que vous ne pouvez prendre aucune décision créative et que les résultats sont donc aléatoires.

Mode auto

B

Back focus

Le back focus est une erreur dans la mise au point où la focalisation se produit légèrement derrière l’élément mis au point. « Focus » signifiant « mise au point » et « back » signifiant « derrière », on peut traduire back focus par « mise au point derrière ».

On peut corriger ce problème en ajustant la mise au point sur certains appareils photo gamme moyenne ou supérieure.

Bague allonge

La bague allonge est un accessoire pour la macrophoto. C’est un tube qui se place entre le boîtier et l’objectif. Le résultat est que la distance de mise au point minimale de votre objectif se voit diminuée. Ainsi, le photographe va pouvoir se rapprocher du sujet qui prendra plus de place sur son capteur et donc sa photo.

Ce matériel étant bon marché, il est souvent utilisé comme alternative à un objectif macro dédié (avec un rapport de grandissement de 1:1). On peut aussi utiliser ces tubes allonges avec des objectifs macros pour augmenter le rapport d’agrandissement.

Les inconvénients sont que ça diminue un peu la lumière arrivant sur le capteur et qu’on ne fait pas vraiment de la macro mais plutôt de la photo rapprochée ou proxi.

Ensemble de bagues allonges
Source : Wikipédia de User:Fg2 – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/30/ExtensionTube5733.jpg

Voir mon guide sur la macrophotographie.

Balance des blancs (ou « BDB » ou White Balance)

La balance des blancs est le réglage effectué sur une image afin de compenser la température de la lumière qui éclaire la scène. Comme son nom l’indique on se base sur le blanc qui doit avoir l’air… BLANC.

Sur les appareils photo vous avez le mode automatique où l’appareil photo compense automatiquement la balance des blancs. Sur les boîtiers vous avez aussi des valeurs prédéfinies basées sur les types d’éclairage les plus courants comme « ensoleillé », « couvert », « tungstène » etc pour corriger la température des couleurs.

Les modes automatique et semi-automatique (avec les valeurs prédéfinies) fonctionne bien quand la température de couleur est « pure » et N’EST PAS le résultat d’un mélange de températures de couleurs.

En cas de température mixte (=mélange de températures), le mieux est d’équilibrer manuellement la balance des blancs. Soi avec le mode manuel avec une carte grise, soi au post-traitement si vous photographiez en RAW (ce qui est bien plus simple et rapide, et que je conseille donc).

Exemple d’une même photo avec différentes balance des blancs

Barillet

Barillet caractérise ici la forme que prend une distorsion géométrique. La distorsion en barillet fait que la photo est plus grande dans sa partie centrale. En conséquence, les lignes droites sont incurvées vers l’extérieur.

Tous les objectifs ont une distorsion qui leur est propre, mais ce phénomène optique est particulièrement visible sur les objectifs grand angle, ultra grand-angle/fish-eye (courtes distance focales) pour la distorsion en coussinet, alors que la distorsion en coussinet (moins perceptible) est plus visible sur les téléobjectifs et super téléobjectifs (longues distances focales).

Schéma d’une distorsion en barillet
Source : Wikipédia de WolfWings – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/63/Barrel_distortion.svg
Exemple de photo présentant une distorsion en barillet marquée
https://unsplash.com/fr/photos/XBM6ITbUSTs

Bayer (filtre)

Le filtre de Bayer (ou matrcide Bayer, ou matrice de filtre colorés) porte le nom de son concepteur Bryce E. Bayer (un scientifique américain). C’est une grille de filtres colorés placée sur les photosites d’un capteur photo qui permet la séparation des couleurs lorsque la lumière le travers. La matrice est constituée de 50 % de filtres verts, 25 % de filtres rouges et 25 % de filtres bleus.

Schéma de de Bayer
Source : Wikipédia de en:User:Cburnett – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/37/Bayer_pattern_on_sensor.svg

Voir mon article sur le fonctionnement d’un capteur.

Boîte à lumière

Une boite à lumière est un équipement qui permet de diffuser la lumière d’un flash de studio ou d’un flash cobra. Il existe des boites à lumières de différentes formes (carrées, rectangulaires, octogonales, etc.) et tailles.

Ce type d’accessoire permet d’adoucir la lumière, créant une transition plus progressive entre les ombres et les lumières.

Exemple de boîte à lumière
Source : Amazon

Bokeh

Bokeh vient du mot japonais « boke » qu’on peut traduire par « flou, brumeux ».

On lit souvent que le bokeh est le flou d’arrière-plan mais ce n’est que partiellement vrai. En effet, la seule zone nette d’une photo se situe sur le plan focal où est fait la mise au point. Avant ou après ce plan, la photo sera toujours moins nette (et donc flou). Donc le boke désigne finalement toute la zone flou qui est hors mise au point.

Par abus de langage on a tendance à utiliser le mot Bokeh pour désigner les zones très floues de la photo, mais cette zone peut aussi bien être à l’arrière-plan qu’au premier-plan.

Le Bokeh peut aussi désigner la qualité de flou. Là aussi on peut entendre qu’un « beau bokeh crémeux » est signe d’un flou de qualité. Mais c’est techniquement faux. Un bokeh (flou) qui n’offre aucun détail perceptible est simplement signe d’un manque de piqué de l’objectif, un objectif piqué capture du détail aussi bien les zones nettes, d’une netteté acceptable ou flou. Bien sûr, on est tout à fait en droit d’apprécier un faible piqué.

Le bokeh a aussi un impacte sur les lumières et leur forme. La forme des points de lumière est déterminée par le nombre de lames du diaphragme : plus le nombre est élevé, plus ces éléments apparaissent circulaires.

Plus l’ouverture sera grande, plus le flou et donc le bokeh sera perceptible dans la photo.

On cherche typiquement à avoir beaucoup de bokeh pour un portrait en extérieur. Mais pas trop non plus, sinon il n’y pas d’intérêt à photographier en extérieur (sauf pour la lumière naturelle).

Dans cet exemple, le bokeh est spécialement visible à l’arrière-plan
https://unsplash.com/fr/photos/rDEOVtE7vOs

Bonnette

C’est un accessoire bon marché qui sert d’alternative à un objectif macro onéreux. Cet accessoire se présente sous la forme d’une petite loupe (une lentille convergente) que l’on peut visser devant son objectif. Cela ne permet pas de faire de la macro à un rapport de grandissement de 1:1 mais ça permet quand même d’agrandir la taille du sujet sur le capteur.

C’est un accessoire apprécié pour sa facilité d’utilisation (il suffit de le visser sur le devant de l’objectif), mais il diminue beaucoup la qualité de l’image, on préfèrera utiliser une bague allonge.

Bonnette macro
Source : Wikipédia de Thomas Bresson – https://fr.wikipedia.org/wiki/Bonnette_%28optique%29#/media/Fichier:2013-05-03_13-00-58-dcr-250.jpg

Voir mon guide sur la macrophotographie.

Bracketing

Le bracketing est l’action de capturer la même photo en utilisant différentes valeurs d’exposition. Le bracketing peut être effectué manuellement ou en utilisant la fonction de bracketing automatique de l’exposition (souvent AEB).

Avec la plupart des appareils photo, la fonction AEB permet aux photographes de sélectionner la compensation d’exposition pour les prises de vue supplémentaires, qui sont prises automatiquement lorsque vous appuyez sur le déclencheur. Par exemple vous pouvez décider de prendre 3 expositions à -1 stop, 0 stop, +1 stop :

Exemple de bracketing à -1 stop, 0 stop et +1 stop

On réalise le bracketing pour faire du HDR généralement. Ce type de post-traitement permet d’empiler plusieurs expositions afin d’afficher un maximum de détails dans les zones les plus claires et les plus sombres à la fois sur la photo finale. Donc d’afficher une plus large plage dynamique (plus large qu’un appareil photo peut le faire avec une seule exposition).

On utilise souvent ce type de technique pour les scènes avec une large plage dynamique. L’inconvenient est que le résultat est souvent peu naturel.

https://www.pexels.com/fr-fr/photo/pont-du-pied-violet-220769/

Bruit numérique

Le bruit numérique est une forme de détérioration d’une photo numérique, il se présente visuellement sous la forme de grain (voir la photo zoomée ci-dessous).

Photo du dessus zoomée, le bruit numérique est visible
Photo dézoomée
https://unsplash.com/fr/photos/Br9RTmdSeTo

Et justement à ce propos le bruit numérique est souvent confondu avec le grain argentique. Une bonne fois pour toute : il n’existe pas grain en photo numérique, uniquement du bruit (évidemment vous pouvez émuler du grain au post-traitement).

Le bruit est principalement lié à la valeur ISO utilisée, plus les ISO sont élevés, plus le bruit est visible (notamment dans les zones les plus sombres de la photo).

À ce propos, il ne faut pas avoir peur de monter ses ISO, il vaut mieux une photo avec un peu de bruit, plutôt qu’une photo inexploitable. Par ailleurs,

Voir mon article complet sur le bruit numérique.

Bulb (mode)

Le mode bulb est un mode de prise de vue de l’appareil photo qui maintient l’obturateur ouvert tant que le déclencheur (bouton pour prendre la photo) est enfoncé.

Obturateur ouvert, on voit le capteur

Dans certains cas, il faut appuyer une fois sur le déclencheur pour ouvrir l’obturateur et une fois pour le fermer, au lieu de rester appuyé.

Ce mode permet aux photographes de prendre des poses plus longues que celles offertes par l’appareil photo par défaut (généralement limité à 30 secondes au plus long).

Ce mode est souvent utilisé pour l’astrophoto à cause de la très faible luminosité. Le mode bulb est aussi utile pour faire des expositions multiples avec les orages (empilement des éclairs) ou les feux d’artifice (empilement des explosions).

C

Cadrage

Notre appareil ne peut capturer qu’une partie de qui se trouve face à lui, il est limité par ses angles de champ définis par son capteur et son objectif. Ainsi on doit choisir ce qu’on veut cadrer et donc afficher dans notre photo. Tout qui est dit « hors cadre » n’est donc pas sur la photo.

Capteur

À l’époque de l’argentique, l’élément photosensible dans le boîtier photo était la pellicule. Avec les appareils photo numérique c’est un capteur qui est sensible à la lumière (photosensible). En numérique il existe des capteurs CCD et CMOS, mais on retrouve majoritairement des capteurs CMOS moins coûteux à produire.

Le capteur convertit la lumière en signal électrique, puis numérique (la photo).

Capteur photo

Voir mon article sur le fonctionnement d’un capteur.

Candide (ou spontané)

Pour les anglosaxons un « candid » est un portrait pris alors que le sujet ne pose pas. En français on appelle ça un portrait « spontané ». On peut faire ce type de photo à l’insu du sujet, ou en le surprenant pendant une séance photo. On peut aussi faire comme-ci c’était un portrait spontané en demandant au sujet de faire une action et de ne pas regarder en direction de l’appareil photo.

Ce type de de portrait est très populaire dans la photographie de rue et pour casser le côté formel (pour les mariages par exemple).

Je ne savais pas que ça avait un nom, mais j’aime bien utiliser ce style pour les photos de famille ou de vacances et ne pas demande « de poser ».

https://unsplash.com/fr/photos/AXJlDZFdKuI

Canon

Une des principales marques de matériel photo vendant principalement des boîtiers, des objectifs et des imprimantes. Cette société est japonaise et a été fondée en 1937.

Catadioptrique

Catadioptrique qualifie objectif qui fonctionne avec des miroirs et des lentilles. On peut aussi retrouver l’expression ‘objectif à miroirs ». L’intérêt de ce type de conception est pouvoir produire des super téléobjectifs à focale fixe à faible coût (en effet, habituellement ce type d’objectif coûte des milliers d’euros). Mais rien n’est magique, ce faible coût se paie d’une certaine façon : la qualité d’image n’est pas toujours au rendez-vous.

Une optique russe à miroirs Rubinar  500 mm f/5.6.
Source : Wikipédia de Kuebi = Armin Kübelbeck – https://fr.wikipedia.org/wiki/Objectif_catadioptrique#/media/Fichier:Rubinar_500mm_5_6_V01.jpg

Cercle de confusion

C’est une notion très complexe et souvent débattue sur internet. Ça ne vous servira pas dans votre pratique, et vous entendrez assez peu parler.

C’est le diamètre des plus petits points que l’on peut discerner à l’œil nu sur une photo. Il dépend dont de l’acuité visuelle de celui qui regarde la photo, de la taille de la photo et de la distance d’observation. C’est une valeur dont on se sert dans certains calculs complexes comme celui de l’hyperfocale.

Chimping

C’est un terme anglosaxon, je n’ai pas trouvé d’équivalent en français. En gros ça veut dire « singerie ».

Ça ne signifie pas qu’on fait des grimaces à l’appareil photo, mais que l’on vérifie sans arrêt son écran LCD après chaque prise de vue.

Certains disent que ça vient de la posture d’autres du son que font les gens quand ils regardent leur photo.

Bref, c’est considéré comme un mouvement parasite, car en se concentrant trop sur son écran on pourrait manquer des occasions, ou ça veut dire qu’on est pas sûr de son exposition ce qui pourrait faire amateur.

Alors, ce terme est surtout destiné aux photographes de portrait en séance avec leur client, et en studio notamment. En effet, vérifier à chaque photo son appareil photo pourrait donner un côté amateur peu sûr de lui. ce qui ne vas pas rassurer le client. Si vous maîtrisez un minimum la photo, ce n’est pas la peine de vérifier sans arrêt ses photos.

En environnement non contrôlé comme en photo de paysage, ou encore quand on a pas le droit à l’erreur comme en photo de mariage..

Après, n’oubliez pas que l’écran LCD est comme un humain : il est loin d’être fiable (notamment pour l’exposition).

Chrominance (bruit)

Il y a deux sortes de bruit :

  1. le bruit de luminance qui présente une altération de la « luminosité » des pixels ;
  2. et le bruit de chrominance qui présente une altération de la couleur des pixels.
Bruit de chrominance
Source : Wikipédia de Bautsch – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/03/Pink.noise.col.png?uselang=fr

Voir mon article complet sur le bruit numérique.

Clarté

La clarté caractérise l’intensité lumineuse perçue d’une surface. On la mesure sur un axe dont les extrémités vont du noir (0, la valeur la plus basse) au blanc (100, la valeur la plus haute).

Vous avez peut-être déjà entendu d’autres mots désignant la clarté. Les peintres l’appellent la « valeur ». En photométrie on parle de « luminance » (=l’intensité lumineuse divisée par la surface apparente). Le terme luminosité employé à la place de clarté doit être évité.

Échelle de luminance sur Photoshop.

« Mais, ça ne semble pas correspondre au curseur Clarté dans Lightroom par exemple, comment ça se fait ?« 

En consultant cet article d’Adobe sur la clarté on peut lire que « Le réglage de la clarté affecte les tons moyens de l’image en modifiant le contraste des contours des zones correspondantes. L’augmentation de la valeur de clarté accentue le contraste des tons moyens, ce qui permet d’obtenir des images plus nettes et éclatantes. À l’inverse, la réduction de la clarté peut adoucir une photo. »

Donc en effet, la carté dans Adobe n’a rien avoir avec la clarté dont on parle ici.

CMJN

C’est l’abréviation pour désigner les couleurs Cyan Magenta Jaune Noir (vous pouvez retrouver CMYB en anglais). C’est un modèle de couleur, il fait référence aux couleurs souvent utilisée en impression numérique

CMOS

C’est l’abréviation de Complementary Metal Oxide Semi-conductor (« semiconducteur d’oxyde de métal complémentaire en français »). Cette appellation désigne un type de capteur numérique, c’est le plus courant dans les appareils photos numériques modernes, dû à son plus faible coût de production qu’un capteur CCD.

Collimateur (ou Collimateur AF)

Regardez dans le viseur de votre appareil photo hybride ou reflex. Vous voyez des petits carrés qui s’allument quand la mise au point est faite : c’est les collimateurs, ils servent pour faire la mise au point automatique (Autofocus). Le nombre de collimateur varie énormément d’un appareil photo à un autre, les reflex haut de gamme et les hybrides en ont le plus. Généralement on peut décider d’en sélectionner un ou plusieurs (pour créer une zone de mise au point). Par défaut, la majorité des photographes utilisent le collimateur central uniquement.

Dans les appareils photo compact ou hybrides (ou en mode live view sur votre reflex) la mise au point automatique se fait par un autre procédé : la détection de contraste. L’appareil photo fait la mise au point jusqu’au moment où deux pixels côte à côte ont le plus grand contraste (écart de luminance).

9 collimateurs visibles dans un viseur avec le collimateur central sélectionné en rouge

Compensation d’exposition

Cette fonctionnalité permet aux photographes de modifier les réglages d’exposition quand vous êtes dans un mode de prise de vue automatique ou semi-automatique (comme la priorité à l’ouverture ou à la vitesse). En effet, en mode manuel nous sommes entièrement maître de nos réglages d’exposition donc la compensation d’exposition ne fonctionne pas (à moins de laisser les ISO en automatique). En résumé, cette fonctionnalité permet de forcer votre appareil photo à surexposer ou sous-exposer.

En général, les valeurs peuvent être modifiées par 1/3 de stop et/ou stop entier.

La fonction de compensation de l’exposition encadrée en orange sur un appareil photo Canon

Composite (ou photo-montage)

C’est une photo composée de plusieurs photos ou une photo à laquelle on a rajouté d’autres éléments venant d’une source externe à la photo elle-même. C’est ce qu’on appelle communément un « montage-photo ».

Ça peut-être par choix artistique pour un effet de collage par exemple. Ou ça peut être pour des raisons techniques comme le focus stacking pour augmenter la netteté, le HDR pour élargir la plage dynamique ou le panorama pour étendre l’angle de champ.

On superpose généralement les images les unes sur les autres et masque les parties indésirables.

Exemple de panorama
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/photographie-panoramique-des-arbres-et-des-montagnes-358482/

Composition photographique (ou « compo »)

Comme le compositeur de musique compose ses musiques, le photographe compose ses photos (c bo). La composition est la manière dont les éléments sont positionnés dans une photo (comme le compositeur positionne ses notes sur sa partition).

C’est l’une des composantes principale d’une image, car elle permet au photographe de guider l’œil du spectateur à travers l’image vers le sujet principal (en général) ou permet d’ajouter de l’intérêt à une photo. Il existe de nombreuses règles et principe de composition, je vous liste juste ici des articles sur le sujet :

Contraste

D’un point de vue linguistique, contraste signifie différence. En photographie il peut avoir plusieurs sens : contraste de couleur, contraste de tonalité, contraste conceptuel… Mais généralement quand on parle de contraste on parle du contraste de tonalité, c’est-à-dire la différence entre les tons les plus clairs et les plus sombres de la photo.

Typiquement si vous prenez un photo sous un soleil à midi, vous allez avoir une image très contrastée.

https://unsplash.com/fr/photos/QuhPtqitp8U

Si le sujet vous intéresse j’ai écrit un article très complet sur le contraste.

Contre-jour

Il existe plusieurs orientations possibles d’une source de lumière : frontale (face au sujet), latérale (sur le côté du sujet) et arrière (derrière le sujet). Le contre-jour c’est le fait de positionner la source de lumière derrière le sujet, et face à votre appareil photo.

Une backlight (lumière en contre-jour) est une orientation de lumière très difficile à exposer correctement avec un posemètre interne seul. Cela entraîne un fort contraste, et oblige à capturer une plage dynamique qu’une appareil photo ne peut capturer en une photo. Généralement, on se retrouve avec le type de photo ci-dessous.

On utilise essentiellement ce type d’orientation de la lumière pour faire des photos créatives de silhouette, pour accentuer les silhouettes sombres on réalisera la mesure de l’exposition sur le ciel (mais sur la source de lumière directement).

Exemple de photo à contre-jour avec le ciel lumineux face à l’appareil photo
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/silhouette-d-homme-et-femme-debout-sur-la-formation-rocheuse-pendant-le-coucher-du-soleil-3998368/

Lorsque on réalise un contre-jour, le risque c’est de voir apparaître des taches lumineuses sur votre photo, ce sont reflets de la lumière aussi appelé « flare » ou « lens flare ».

Exemple de reflet ou « flare » ou « lens flare » que l’on peut obtenir en contre-jour
Source : Wikipédia de Hustvedt – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e5/CCTV_Lens_flare.jpg

Voir mon article sur la photo de silhouette.

Couleur additive

Un couleur additive est une couleur obtenue par addition de deux autres couleurs. Par exemple si on additionne du bleu et du vert on obtient du cyan. Autre exemple, si on additionne du rouge et du bleu obtient du magenta.

Cela fonctionne dans le cadre de la synthèse additive des couleurs qui s’applique avec la lumière (et donc en photographie). Les couleurs primaires sont le rouge, le vert et le bleu. Le noir signifie l’absence de couleur.

Schéma de la synthèse additive, avec le rouge, le vert et le bleu comme couleurs primaires
Source : Wikipédia de Quark67 – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e0/Synthese%2B.svg

Voir mon article sur la théorie des couleurs en photo.

Couleur chaude

Ce sont des couleurs que l’on retrouve souvent en fin de journée avant que le soleil se couche (ou après qu’il se soit levé) pendant la golden hour notamment. Le paysage est alors envahi de teintes orangées. Les couleurs chaudes sont le orange, le jaune et le rouge.

Exemple de paysage aux couleurs chaudes pendant la golden hour
https://unsplash.com/fr/photos/9fqwGqGLUxc

Voir mon article sur la théorie des couleurs en photo.

Couleur froide

Ce sont des couleurs que l’on retrouve souvent en fin de journée après que le soleil se soit couché (ou au début de journée avant qu’il ne se lève) pendant la blue hour notamment, en hiver ou quand le ciel est couvert. Le paysage est alors envahi de teintes bleutées. Les couleurs froides sont le violet, le bleu et le vert.

Exemple de paysage aux couleurs froides pendant la blue hour
https://unsplash.com/fr/photos/GSf2UBfZ14Y

Voir mon article sur la théorie des couleurs en photo.

Coussinet

Coussinet caractérise ici la forme que prend une distorsion géométrique. La distorsion en coussinet fait que la photo est plus petites dans sa partie centrale. En conséquence, les lignes droites sont incurvées vers l’intérieur.

Tous les objectifs ont une distorsion qui leur est propre, mais ce phénomène optique est particulièrement visible sur les objectifs grand angle, ultra grand-angle/fish-eye (courtes distance focales) pour la distorsion en coussinet, alors que la distorsion en coussinet (moins perceptible) est plus visible sur les téléobjectifs et super téléobjectifs (longues distances focales).

Schéma d’une distorsion en coussinet
Source : Wikipédia de WolfWings – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5b/Pincushion_distortion.svg

Crop

Le crop ou rognage en français peut être traduit par le terme recadrage. Au post-traitement, cela revient à se rapprocher d’une photo, on en perd donc des parties (et des pixels).

Le crop peut aussi s’appliquer quand on installe un objectif pour capteur 24×36 sur un boîtier avec un capteur plus petit que 24×36. On a alors le crop factor du boîtier qui impacte « ce que voit » l’appareil photo (l’angle de champ), voir le terme « Facteur de recadrage » plus en-dessous.

Photo entrain d’être « cropée » (recadrée) sur Photoshop

Voir mon article sur le crop factor et mon article sur le tableau des capteurs et leur crop factor.

D

D-FA

La marque Pentax désigne sa gamme d’objectifs conçue pour les capteurs 24×36 (plein format) et aussi adaptée aux besoins des appareils reflex numériques à capteur APS-C sous le nom de « D-FA », c’est un terme anglais.

DC

La marque SIGMA désigne sa gamme d’objectifs conçus pour les reflex numériques équipés de capteurs APS-C sous le nom de « DC » (signifiant Digital Crop en anglais ou recadrage digital en français). La plupart des reflex numériques grand public et expert utilisent ce type de capteur plus petit que les capteurs 24×36 qu’on retrouve plutôt sur des modèles de boîtiers professionnels .

Déclencheur

Le déclencheur est le bouton situé généralement sur le dessus d’un boîtier à droite, quand on appuie dessus, une photo est prise.

Bouton déclencheur d’appareil photo situé au-dessus du boîtier à droite

Désaturation

C’est une manipulation effectuée généralement après la prise de vue, au post-traitement, qui consiste à retirer certaines couleurs (on parle alors de désaturation partielle) ou toutes les couleurs d’une photo (on a alors une photo de nuance de gris appelée photo en noir & blanc).

Désaturation partielle
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/femme-graffiti-building-marches-7304395/
Désaturation totale, photo en « noir & blanc » (nuances de gris)
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/femme-en-debardeur-noir-et-short-noir-debout-sur-scene-5400806/

Détourer

Processus consistant à choisir avec précision un élément dans un logiciel de retouche d’image comme Photoshop. Par exemple, une opération de détourage a été réalisée autour de la femme dans la photo ci-dessous dans Photoshop:

Détourage autour d’une femme dans Photoshop

DG

La marque SIGMA désigne sa gamme d’objectifs conçus pour les reflex numériques à capteur 24×36 (plein format) sous le nom de « DG » (Objectif pour numérique). Les objectifs de la gamme DG sont également adaptés aux reflex numériques à capteur APS-C ou aux reflex argentiques.

Di

La marque Tamron désigne sa gamme d’objectifs conçus pour les reflex numériques à capteur 24×36 (plein format). Les objectifs de la gamme Di sont également adaptés aux reflex numériques à capteur APS-C ou aux reflex argentiques.

Diaphragme

Le diaphragme est le dispositif mécanique à l’intérieur de l’objectif d’un appareil photo qui permet de modifier la taille de l’ouverture.

On modifie donc la taille du diaphragme en modifiant son ouverture f/. Le changement d’ouverture est possible grâce aux lames qui composent le diaphragme (voir ci-dessous), d’ailleurs quand il y a des lames on appelles ça un « diaphragme à iris ».

Exemple d’un diaphragme à lame
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/photo-en-gros-plan-de-l-obturateur-de-l-appareil-photo-414781/

Diffraction

La diffraction est un phénomène optique qui affecte la netteté d’une photo notamment sur ses bords. Plus l’ouverture est fermée, plus le risque d’apparition du phénomène est élevé, on estime généralement que ce phénomène apparaît à partir de f/16 et au-dessus.

Diffuseur de lumière

En photo, un diffuseur est une surface qui répartit la lumière d’un flash ou d’un éclairage, on l’utilise généralement pour adoucir ou réduire la lumière.

Une variété d’éléments peut faire office de diffuseur : une balle de ping-pong sur un flash intégré, un parapluie de studio, ou encore le plafond lorsque le flash est orienté vers ce denier. L’utilisation d’un diffuseur permet d’atténuer la violence de la lumière.

Ci-dessous un exemple de diffuseur, précisément un diffuseur adapté à un flash cobra.

Exemple de diffuseur adapté à un flash cobra

Distance focale (ou longueur focale ou focale)

La distance focale, couramment appelée « focale », est généralement exprimée en millimètre (mm) et en équivalent 24X36. C’est la distance qui sépare le centre optique d’un objectif et le foyer image (où les rayons lumineux convergent, noté F’ sur le schéma) qui se situe sur le capteur (si la mise au point est correcte).

Schéma de la distance focale avec une lentille convergente
Source : Wikipédia de JiPaul / from Henrik – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Focal-length-a.png

En pratique, un centre optique ne s’applique qu’à une lentille seule (comme sur le schéma). Les objectifs étant composés de plusieurs lentilles, le centre optique est issu de calculs complexes.

Couramment la focale sert à indiquer le type d’objectif. Par exemple on dira « c’est un 50 mm » pour désigner un objectif dont la distance focale est de 50 mm.

Objectif 50 mm
https://unsplash.com/fr/photos/3ERKKZxRVtA

Le fait de connaître la distance focale nous permet aussi de connaître à quelle famille d’objectif il appartient et donc son utilité. Grossièrement, plus la distance focale est courte plus on l’utilisera pour du paysage, de l’astrophoto ou de la photo de groupe. Plus la focale est longue plus on l’utilisera pour des portraits, et même pour les animaux ou le sport pour les plus longues focales. Les focales entre deux dîtes standard sont utilisés souvent pour du photojournalisme par exemple.

Par ailleurs la focale est aussi liée à l’angle de champ. Plus la distance focale est courte et plus l’angle de champ est large (et donc le champ de vision aussi), et plus la distance focale est longue plus son angle de champ est large (et son champ de vision) aussi. Vous pouvez allez voir la définition de l’angle de champ dans le glossaire.

À tout ça s’ajoute le facteur de recadrage, donc la distance focale (et donc l’angle de champ) qui varie en fonction du capteur devant lequel l’objectif est positionné.

Cette distance à un impact sur :

  • l’angle de champ ;
  • le grandissement ;
  • la profondeur de champ ;
  • la compression ;
  • Le temps de pose minimal à avoir pour éviter le flou de bougé (1/distance focale).

La longueur focale est aussi une grandeur qui permet de classer les différents types d’objectifs :

  • objectif ultra grand-angle : moins de 24 mm ;
  • objectif grand angle : entre 24 et 35 mm ;
  • objectif standard : entre 35 mm et 70 mm ;
  • téléobjectif : entre 70 mm et 300 mm ;
  • Super téléobjectif : plus de 300 mm.

Voir pour mon article sur 21 critères pour choisir son objectif et sur l’angle de champ.

E

Empilement de mise au point (focus stacking)

L’empilement de mise au point consiste à combiner plusieurs images prises de vues avec des plans focaux différents (donc des mises au point différentes) pour obtenir une photo avec une profondeur de champ plus importante qu’une photo seule. Cela permet de créer des clichés qui seraient impossibles à réaliser avec des méthodes de photographie traditionnelle.

Ce procédé est particulièrement utile dans des situations où une seule image a une profondeur de champ très réduite, comme en macrophotographie et en photomicrographie.

Espace colorimétrique (ou gamut)

Voir « Gamut » plus bas.

Ex

Les objectifs de la marque SIGMA de la série EX sont des objectifs haut de gamme de qualité professionnelle qui maintiennent une ouverture maximale constante quel que soit la longueur focale utilisée lors du zoom. En effet, avec les zooms habituels plus on « zoom » (donc on allonge la distance focale) plus l’ouverture maximale sera petite.

Exif (ou métadonnées)

EXIF (abréviation d’EXchangeable Image file Format) est un ensemble d’informations à propos de la photo prise. Les métadonnées peuvent comprendre les informations suivantes :

  • les dimensions de la photo en pixels (ex : 1920 x 1080) ;
  • la résolution en pixels par pouce(ex : 72 ppp) ;
  • les mots clés ;
  • la date de prise de vue ;
  • les réglages utilisés (ouverture / temps de pose / ISO) ;
  • la distance focale utilisée ;
  • l’objectif utilisé ;
  • le boîtier utilisé ;
  • le propriétaire des droits d’auteur ;
  • le lieux éventuellement (coordonnées GPS si activé).

Les Exif (ou métadonnées) sont automatiquement intégrées dans les photos numériques et peuvent être consultées pour obtenir des détails de la prise de vue d’une photo. Mais certains champs peuvent être ajoutés, modifiés ou supprimés lors du post-traitement.

Je vous ai mis un exemple ci-dessous avec la photo et ses Exif plus en-dessous.

Photo
Exif de la photo du dessus

Exposition

L’exposition est la quantité de lumière qui atteint le capteur de l’appareil photo. L’exposition du capteur est déterminé par 3 paramètres réglables sur votre appareil photo:

  1. l’ouverture ;
  2. le temps de pose (appelé couramment vitesse d’obturation) ;
  3. et la sensibilité ISO.

Vous entendrez souvent l’expression « triangle d’exposition » avec chacun de ces paramètres dans un angle du triangle, et le posemètre au centre de ce triangle.

  • Une surexposition (=trop de lumière arrive sur le capteur) entraine une perte d’information. Les zones les plus lumineuses sont d’un blanc pur « cramé » sans détails.
  • Une sous-exposition (=pas assez lumière arrive sur le capteur) entraine une perte d’information. Les zones les moins lumineuses sont d’un noir pur « bouché » sans détails. Ces zones contiennent aussi plus de bruit numérique.
  • Une exposition correcte (=une quantité de lumière suffisante arrive sur la capteur) entraine une capture de l’information optimale. On exploite au mieux les capacités de récolte de l’information du capteur .

Si l’exposition vous intéresse je vous conseille de vous inscrire à ma formation gratuite sur les bases de la photo et d’aller voir cet article sur le fonctionnement d’un capteur photo numérique.

F

Facteur de recadrage (crop factor)

Le facteur de recadrage est la proportion de la taille du capteur d’un appareil photo par rapport à un cadre de film 35 mm ou un capteur numérique plein cadre.

Le plein format (ou full frame) est la référence, et le capteur fait physiquement 36 mm x 24 mm.

Différentes marques fonctionnent avec différents facteurs de recadrage.

Par exemple :

  • Canon propose un facteur de 1,3x (APS-H) et 1,6x (APS-C)
  • Nikon, Sony, Fuji et Pentax utilisent un facteur de 1,5x (ASP-C)

Le facteur de recadrage a un impact sur la distance focale et sur le champ de vision obtenu sur une photo.

Imaginons que vous avez un objectif 35 MM, vous n’aurez pas le même résultat avec un capteur plein format, APS-C ou ASP-C.

Avec un capteur APS-C Canon votre focale sera un 35 x 1.6 = 56 mm (plus serré que prévu).

Avec un APS-H 35×1.3 = 45.5 ,avec un APS-C Nikon 35×1.5 = 52.5

Etc

Ce facteur de crop peut être utilisé à votre avantage, quand vous voulez photographier des sujets lointains comme des animaux (le cas classique).

Voir mon article sur le crop factor et mon article sur le tableau des capteurs et leur crop factor.

FF

C’est l’abréviation de « Full Frame », voir ce terme plus en-dessous.

Filé

C’est une technique de photo créative qui consiste à suivre le mouvement d’un sujet avec son appareil photo lors de la prise de vue. Avec un temps de pose assez long (comme 1/60 s ou plus long) on obtient un sujet relativement net avec un fond flou en forme de filé.

On peut aussi entendre les termes de panning ou de panoramique.

https://unsplash.com/fr/photos/HpmJyD6i01o

Voir mon article sur l’effet de filé.

Filigrane

Le filigrane est un texte ou un logo ajouté à une photo afin d’identifier l’auteur d’une photo. Sa signature, comme pour dire « hey, c’est moi qui est pris cette photo ! ».

Le type de filigrane le plus courant est une version légèrement transparente du logo du propriétaire de la photographie avec son nom et / ou prénom.

À ce sujet, c’est un peu le pain au chocolat VS chocolatine des photographes, les gens sont très divisés. On lit souvent d’un côté que « C’est moche », « C’est trop gros », « Ça cache la photo » ou encore « Ça peut être coupé ou enlevé de toutes façons, ça ne sert à rien ! ». Et d’un autre côté on a le photographe qui rétorque des choses du type « Comme ça on me vole pas mon travail », « Comme ça on sait que c’est moi ».

Un débat extrêmement passionant (non).

Fill-In (ou fill light)

Technique qui consiste utiliser un flash supplémentaire pour éclaircir (déboucher) les ombres sur le sujet. Fill-in singifie « remplir », on remplit les ombres de lumière. Cette lumière vient en plus de la key light (lumière principale).

Filtre jaune

Le filtre jaune est l’un des types de filtres couleur les plus populaires sur la photographie en noir et blanc.

Lors de la prise de vue monochromatique, les filtres de couleur sont utilisés pour empêcher une couleur spécifique d’atteindre le capteur afin de modifier les qualités tonales de l’image.

Filtre à densité neutre (ou filtre ND)

Un filtre ND se visse sur l’avant de l’objectif, c’est littéralement un filtre à lumière. Il existe différents filtre qui laissent passer plus ou moins de lumière.

« Mais à quoi ça peut servir de faire rentrer moins de lumière dans l’appareil photo ?« 

Un filtre ND sert essentiellement à éviter toute surexposition lors de longues poses, comme par exemple quand vous souhaitez faire de longues expositions de cascades.

On utilise souvent un filtre ND pour éviter que certaines zones soient surexposées lors de longues poses, comme pour les effets de filé en cascade
https://unsplash.com/fr/photos/T-dh6wbKiTI
Filtre ND

Voir mon article pour savoir combien de diaphragme filtre un filtre ND en fonction de sa puissance.

Filtre ND gradué

C’est un filtre ND mais progressif, c’est-à-dire qu’une partie est traitée comme un filtre ND et va donc filtrer la lumière, puis le filtre ND s’estompe progressivement jusqu’à la partie sans traitement. On se retrouve avec un demi filtre ND. Étrange non ?

Ce type de filtre sert quand vous êtes face à une scène avec de grandes différences de luminosité, et en pratique on l’utilise très souvent quand on photographie un paysage avec un ciel couvert en pleine journée. Dans ce type de configuration on se retrouve avec des nuage très lumineux par rapport au reste.

Si vous utilisez uniquement le posemètre interne, celui-ci aura tendance à mesurer pour la partie la plus lumineuse de la scène : les nuages. Le résultat est que tout le reste de votre photo, est notamment le premier plan sont sous-exposé.

Pour aider le posemètre notre appareil photo on va donc positionner le filtre ND gradué à l’avant l’objectif, avec la partie filtre ND superposée sur la partie la plus lumineuse (les nuages dans notre exemple) afin d’homogénéiser la lumière arrivant jusqu’au capteur. Une lumière homogène (avec moins de différence de luminosité) est plus facile à exposer pour l’appareil photo.

Situation pour laquelle un filtre ND progressif peut être utile
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/formation-de-roche-brune-sur-mer-sous-ciel-gris-3798132/
Filtre à densité neutre gradué

Voir mon article sur la photo de paysage de ciels couverts.

Filtre passe-bas

Il s’agit d’un filtre placé devant le capteur de votre appareil photo pour prévenir les effets de moiré.

Filtre passe-haut

Dans les logiciels de post-traitement d’image, un filtre passe haut est utilisé pour renforcer la netteté d’une photo.

Filtre polarisant

Un filtre polarisant se visse à l’avant d’un objectif. On l’utilise principalement pour supprimer les reflets dans une vitre, dans un regard ou à la surface de l’eau par exemple. Le filtre polarisant permet aussi de diminuer les reflets à l’intérieur de l’objectifs créant une photo délavée, on récupère ainsi du détail et de la saturation des couleurs. Il est aussi apprécié en photo de paysage pour accentuer le bleu du ciel, il est le plus efficace quand il est positionné à 90° par rapport au soleil, et on peut ajuster son effet polarisant en tournant le filtre.

On peut aussi s’en servir comme d’un filtre ND, car il filtre en général 1 stop de lumière.

Filtre polarisant

Voir mon article sur le filtre polarisant.

Filtre UV

Un filtre UV se visse à l’avant d’un objectif. On s’en sert généralement pour protéger l’avant de son objectif sans perdre en réactivité (comme ça peut être le cas avec un cache d’objectif).

Filtre UV

Flash

On peut souvent que quand on manque de lumière on a que 3 solutions : ouvrir plus, allonger son temps de pose ou augmenter ses ISO. Mais il existe un 4 ème solution : le flash artificiel qui va rajouter de la lumière.

Le flash est une source de lumière artificielle. Il existe différents types de flash :le flash intégré directement à certain boîtiers photo, des flashs cobra, on peut déporter et déclencher à distance certains flashs dit « flashs déportés » avec un transmetteur, et enfin on a les flashs de studio. Il existe même des flashs étanches pour la photo sous-marine.

Le flash a souvent une mauvaise réputation au près du grand public, on pense qu’il fait des photos blanchâtres. En effet, c’est souvent le cas, mais quand on ne sait pas l’utiliser.

Bref un flash c’est très utile, mais c’est tout un monde dans le monde de la photographie, il va falloir apprendre à s’en servir et comprendre comment ça fonctionne.

Flash externe

C’est un flash qui ne fait pas parti dès le départ de votre appareil photo. Un flash cobra (même si il peut se mettre sur la griffe du boîtier) ou un flash de studio est un flash externe.

Un flash cobra externe

Flash intégré

C’est un flash directement intégré à votre appareil photo, généralement il est replié dans le boîtier et ne sort que si on l’active. Sa puissance, sa portée et ses domaines d’application sont souvent limités.

Un flash intégré directement à un appareil photo.

Flash sans fil

C’est un flash qui peut se déclencher sans connexion physique à l’appareil photo via sa griffe, comme le fait un flash cobra classique. Le déclenchement peut se faire par un autre flash ou par des transmetteurs radio spécialisés. On peut aussi parler de flash déporté.

Exemple de transmetteur radio pour déclencher un ou des flashs déportés à distance
Source : Amazon

Focale

Terme courant pour désigner un objectif, exemple « un 50 mm », voir « Distance focale » plus au-dessus.

Focale fixe (objectif)

Les « focales fixes » ou plutôt objectifs à focale fixe sont simplement les objectifs qui ne propose qu’une longueur focale. Ils sont opposés aux objectifs de type zoom qui eux peuvent faire varier leur focale.

Ces objectifs sont généralement plus petits (et légers) et plus rapides (=peuvent ouvrir plus grand), car elles comportent un plus petit nombre de pièces mobiles et une formule de lentille moins compliquée. Leur ouverture maximale est généralement inférieure à f2,8.

Ce type d’objectif ont aussi généralement un meilleur rapport qualité/prix.

L’inconvénient de la focale fixe est le manque de flexibilité que vous pouvez avoir : on doit se déplacer physiquement pour « zoomer » ou « dézoomer » (ce qui n’est pas toujours possible), et on peut manquer de réactivité et louper une opportunité plus lointaine par exemple.

En photo de studio par exemple, qui est un environnement contrôlé, il est habituel d’utiliser des objectifs à focal fixe. Mais en photographie de voyage, d’action ou d’animaux, un objectif zoom sera plus pratique.

Focus stacking (ou empilement de mises au point)

On utilise le plus souvent la version anglais plus rapide à dire.

C’est un procédé consistant à combiner (« empiler) plusieurs photos dont le plan de mise au point est différent. Ce procédé permet d’obtenir une image beaucoup plus net (vu qu’on additionne des plans nets) qu’avec une photo seule. On obtient ainsi des photo qui seraient impossibles à réaliser en une prise de vue.

C’est un procédé très utilisé en macrophotographie où la profondeur de champ est très faible.

Format paysage

Aussi appelé le format horizontal. Dans ce format la largeur est plus grande que la hauteur de la photo. On adapte l’orientation de ses photos à la scène ou le sujet devant nous pour le faire remplir « au mieux » le cadre.

Un paysage, par exemple, étant souvent plus intéressant en largeur, on le prendra donc généralement en orientation horizontale qui va privilégier la largeur et remplira mieux le cadre.

Photo de paysage prise au format paysage
https://unsplash.com/fr/photos/ZVbv1akA-l4

Format portrait

Aussi appelé le format vertical. Dans ce format la hauteur est plus grande que la largeur de la photo. On adapte l’orientation de ses photos à la scène ou le sujet devant nous pour le faire remplir « au mieux » le cadre.

Un humain, par exemple, étant souvent plus intéressant en hauteur, on le prendra donc généralement en orientation verticale qui va privilégier la hauteur et remplira mieux le cadre.

Photo de portrait prise au format portrait
https://unsplash.com/fr/photos/ILip77SbmOE

Front focus

Le front focus est une erreur dans la mise au point où la focalisation se produit légèrement devant l’élément mis au point. « Focus » signifiant « mise au point » et « front » signifiant « devant », on peut traduire front focus par « mise au point devant ».

On peut corriger ce problème en ajustant la mise au point sur certains appareils photo gamme moyenne ou supérieure.

Full frame (ou « plein cadre » ou « 24×36 »)

On entend plusieurs expressions pour désigner les capteurs 24×36 comme « full frame » ou « plein cadre » (la traduction littérale de l’expression précédente ». Le problème de ces expressions est qu’elles ont tendance à nous faire croire qu’un capteur 24×36 est un grand capteur. Mais c’est faux, un capteur 24×36 est le plus grand de la famille des petits capteurs.

En effet, on peut diviser les capteurs en 3 familles de formats :

  1. les grands formats (comprend des caméras très spécifiques, non numériques) ;
  2. les moyens formats (certains boîtiers photos de la marque Hasselblad existent dans ce format) ;
  3. les petits formats (qui comprend les 24×36, les capteurs APS-C, 4/3 etc).

Voir mon tableau des différentes tailles et format de capteurs de boîtiers photo.

G

Gamma

On parle souvent de gamma pour les écrans. Un écran est souvent imparfait, il n’est pas capable de retranscrire correctement les contrastes. Il faut donc ajuster, c’est le rôle de cette correction gamma.

Gamme dynamique (ou plage dynamique)

Elle s’exprime en IL ou EV.

Toute scène, qu’elle soit vue par un appareil photo ou par l’œil humain, a une gamme dynamique de lumière. Il s’agit simplement de la gamme de lumière d’une scène, de la plus sombre à la plus claire.

La gamme dynamique d’un capteur numérique est légèrement plus étroite que celle de la photographie sur pellicule. Et elles sont considérablement limitées par rapport à ce que l’œil humain peut percevoir.

Les scènes dont la plage dynamique est plus large que celle du capteur de l’appareil photo donnent des images qui sont soit surexposées, soit sous-exposées.

  • Dans des conditions de faible luminosité, la gamme dynamique (c’est-à-dire la différence entre la partie la plus sombre et la partie la plus récente du sujet) est assez faible.
  • Par une journée ensoleillée, cette gamme dynamique est beaucoup plus élevée et se trouve souvent en dehors de la portée du capteur de l’appareil photo.

Gamme tonale

La gamme tonale est le nombre total de tons d’une image, de sa zone la plus sombre à sa zone la plus claire. Une gamme tonale plus large permet une plus grande variété de nuances, ce qui se traduit par plus de détails.

En photographie numérique, la gamme tonale est directement affectée par la gamme dynamique.

Gamut

Un espace colorimétrique (aussi appelé Gamut) est un ensemble de couleurs perceptibles, utilisables ou reproductibles par un être humain, un appareil ou un logiciel.

Il existe divers espaces colorimétriques comme Adobe RVB ,le Prophoto ou le sRVB.

Chaque couleur que l’espace colorimétrique contient est associée à des paramètres précis. Dans l’exemple ci-dessous la couleur #a33626 est déterminée par une luminance à 64%, une saturation à 76% et une teinte à 0°.

La couleur #a33626 est déterminée par une luminance à 64%, une saturation à 76% et une teinte à 0° dans l’espace colorimétrique sRGB d’Adobe Photoshop
Gamut du système sRGB dans le diagramme de chromaticité CIE 1931
Source : Wikipédia de PolBr – https://commons.wikimedia.org/wiki/File:SRGB_chromaticity_CIE1931.svg

Grain

Ce sont des petites taches plus ou moins visibles qui apparaissent sur une photo. Le grain se produit uniquement en photo argentique dû aux réactions chimiques réalisées lors du développement en chambre noire.

En numérique, il n’existe pas de grain. La sensation granuleuse d’une photo numérique est soit liée au bruit numérique soit à une émulation de bruit au post traitement.

Photo sans grain émulé à gauche et avec grain émulé à droite.

H

Haute lumière (ou highlight)

Les hautes lumières ou les tons clairs sont la partie claire de votre photo. Dans l’histogramme c’est à droite (mais pas tout à droite, ce sont les blancs).

Hautes lumières en surbrillance à droite de l’histogramme (mais pas tout à droite, ce sont les blancs)

HDR (High Dynamique Range)

Qu’on pourrait traduire par « Grande ou large gamme dynamique ».

C’est une technique qui est aussi parfois une fonctionnalité disponible sur certains boîtiers photo.

L’appareil photo peut capturer une gamme dynamique limitée en une seule prise de vue, autrement dit le capteur n’enregistrera des détails que dans un certain écart entre les partie les plus lumineuses et les moins lumineuses.

Typiquement, par une journée ensoleillée on va avoir une grande gamme dynamique dans la scène. On utilise aussi cette technique avec des conditions d’éclairage difficile comme en photo d’immobilier quand on est dans une pièce peu lumineuse mais avec des fenêtre très lumineuses par exemple.

Dans une scène très contrasté, vous ou votre appareil photo va faire un choix :

  • soit il va capter des détails dans les parties les plus sombres, mais les hautes lumières blanches seront « cramées » (=0 détail capturé et non récupérable en développement car votre boîtier n’a PAS capté l’information).
  • soit il va capter des détails dans les parties les plus claires, mais vous aurez des ombres noires « bouchées » (=0 détail et non récupérable en développement car votre boîtier n’a PAS capté l’information).

LE HDR permet d’avoir le meilleur des 2 mondes, même des 3. La photo HDR sera composée d’une photo sous-exposée, correctement exposée et surexposée. C’est une photo composite (= composée de plusieurs photos) qui permet de se rapprocher de ce que peut voir l’œil humain.

Mais bien souvent, ça se voit quand c’est du HDR, la photo a rendu très faux, comme une peinture ou très texturée.

On va donc donner à la photo finale une gamme dynamique plus large que celle capturée par l’appareil photo une seule photo.

https://www.pexels.com/fr-fr/photo/pont-du-pied-violet-220769/

Heure bleue (Blue hour)

Courte période de temps avant le lever du soleil ou après le coucher du soleil lorsque le soleil est juste sous l’horizon.

La lumière indirecte du soleil est diffusée uniformément et prend une teinte bleutée. La durée de l’heure bleue varie selon l’endroit, mais elle est généralement inférieure à 30 minutes / 1 heure.

Blue hour
https://unsplash.com/fr/photos/GSf2UBfZ14Y

Voir mon article sur les levers et couchers de soleil.

Heure dorée (Golden Hour)

Courte période de temps après le lever du soleil ou avant le coucher du soleil lorsque le soleil est juste au-dessus de l’horizon.

La lumière indirecte du soleil est diffusée uniformément et prend une teinte orangée. La durée de l’heure dorée varie selon l’endroit, mais elle est généralement inférieure à 30 minutes / 1 heure.

Golden hour
https://unsplash.com/fr/photos/9fqwGqGLUxc

Voir mon article sur les levers et couchers de soleil.

High key (ou HK)

Une photo high key est une photo dont la tonalité prédominante (la majorité des tonalités de la photo) se situe dans les valeurs clairs.

On ne surexpose pas pour faire une photo high key, la photo l’est par sa nature. On peut bien sûr renforcer ce rendu au post-traitement en augmentant la luminosité.

Exemple de photo high key
https://unsplash.com/fr/photos/E9kVmtiqqGE

Histogramme

C’est un outil statistique dessinant une surface constituée de colonnes de valeurs, accolées les unes aux autres. C’est donc la représentation statistique de la répartition des pixels constituant la photo.

L’axe des abscisses (horizontal) représente les colonnes de valeurs tonales, depuis les sombres (à gauche), jusqu’aux plus clairs (à droite).

Pour chaque colonne sa hauteur représentée sur l’axe des ordonnées (vertical) correspond à la population, donc la proportion de pixels présents dans l’image pour une valeur tonale donnée.

Si une (ou des) colonnes arrive(nt) à la hauteur maximale, ça signifie que c’est pour cette (ou ces) valeur(s) tonales qu’il y a le plus de pixels. Donc si on a beaucoup de colonnes hautes sur la droite, ça ne signifie pas nécessairement que la photo est surexposée, mais seulement que ce sont ces valeurs tonales qui sont le plus présentes dans la photo.

Exemple de l’histogramme d’une photo

Rappelons que l’histogramme n’est pas un appareil de mesure de l’exposition, il peut donner des suspicions mais rien de très précis ou sûr à propos de l’exposition. Par exemple une colombe sur un tax de neige donnera un histogramme très porté sur la droite, mais ça ne veut pas dire pour autant que la photo est surexposée (bien que ça soit aussi possible).

Hot pixel

C’est un phénomène qui se produit à cause d’une température élevée de votre capteur qui fait apparaître quelques petits points rouge sur votre photo. Ça arrive avec des poses longues par exemple pendant les prises de vue astro.

Voir mon article sur comment en finir avec les pixels chauds en photographie.

HSM

C’est la dénomination qui est associée à certains objectifs de la marque SIGMA. HSM (pour « Mise au point Ultrasonique » en français) est l’abréviation de la motorisation de la mise au point des objectifs HSM qui est assurée par un faisceau d’ondes ultrasoniques. C’est une mise au point à la fois rapide et silencieuse.

Hyperfocale

Permet d’obtenir la plus grande profondeur de champ possible en faisant la mise au point sur un point à une distance précise précise. Le résultat est que la photo sera nette depuis la moitié de la distance de mise au point, jusqu’à l’infini (ça fait loin).

L’hyperfocale est souvent utilisée par les photographes de paysage pour s’assurer que leurs scènes sont aussi nettes que possible.

Voir mon calculateur d’hyperfocale.

I

ICC

Abréviation pour « International Color Consortium ». Vous avez peut-être déjà entendu parlé de « profil ICC ». C’est un fichier qui décrit la manière dont un périphérique (écran, imprimante) restitue les couleurs. C’est utile pour la calibration d’un écran ou d’une imprimante, et de développer avec la bonne restitution des couleurs, qui permettra une bonne restitution à l’impression. Généralement quand on calibre on va enregistrer « un profil ICC » (pour ne pas avoir à recalibrer à chaque fois qu’on rallume son ordinateur).

Comme pour la charte de gris il existe des chartes couleur pour créer le profil ICC d’une imprimante.

IF

IF est une abréviation utilisée sur certains objectifs de la marque SIGMA et Nikon. IF signifie « Internal Focus » (« Mise au point interne » en français). C’est une technologie qui permet d’augmenter la stabilité à la prise de vue : l’objectif fait la mise au point par un déplacement d’éléments internes, sans mouvement externe.

Indice de lumination (ou IL)

Voir « Lumination ».

Infini

En photo l’infini c’est ce qui est loin. Quand on dit « qu’on fait la mise au point à l’infini », c’est qu’on fait la mise au point le plus loin possible avec son objectif. Sur un objectif c’est représenté par un « 8 couché » (qui est le signe mathématique désignant l’infini).

Marque de la mise au point à l’infinie
Source : Wikipédia de Smial – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/22/Infrarotindex_md_300_mm_IMGP1196.jpg

Infrarouge (ou IR)

La photo infrarouge est un domaine photographique dont le but est de rendre visible ce qui est invisible à l’œil nu :la lumière infrarouge. En effet, vous ne voyez pas l’infrarouge mais votre capteur, lui, peut le voir. Il faut quand même lui donner un petit coup de main en s’équipant d’un filtre ou en convertissant le boîtier.

Et donc après la prise de vue, un post traitement approprié sera nécessaire pour faire ressortir la lumière infrarouge dans vos photos.

https://unsplash.com/fr/photos/oyVwqeEi70o

Voir mon article complet sur la photo infrarouge.

Intervallomètre

Un Intervallomètre est une fonction ou un accesoire qui permet de faire des photos à un intervalle régulier. Par exemple on peut lui demander de prendre 1 photo toute les 10 secondes pendant 15 minutes. On s’en sert généralement pour faire des time lapse.

Télécommande intervallomètre
Source : Amazon

Voir mon article sur les time lapse.

IPS

Abréviation de Images Par Seconde. Cela est l’unité de la fréquence de rafale. Voir « Rafale ».

IPTC

Abréviation de « International Press Telecommunications Council ». Les données IPTC sont comme les données EXIF. Elles sont attachées à votre photo. On peut y ranger des choses comme, Le nom de l’image, Le titre de l’image, des mots-clés pouvant décrire l’image ou l’auteur de la photo, la date de création, etc.

IS

IS est l’abréviation de « image stabilization », une technologie qui permet de réduire les effets des vibrations sur une image.

La stabilisation d’image peut être intégrée dans le boîtier ou l’objectif de l’appareil photo.

Ce système est destiné à être utilisé lorsque l’on tient l’appareil photo à la main.

En effet, l’utiliser avec un trépied peut envoyer de mauvaises données au système et détecter incorrectement les vibrations, donc l’image sera moins nette.

ISO

L’ISO, pour « Organisation Internationale de Normalisation » en français, est un des 3 paramètres pour régler votre exposition avec le temps de pose et l’ouverture.

Mais ce paramètre d’exposition est un peu différent des deux autres, car les ISO ne permettent pas de faire rentrer physiquement plus de lumière jusqu’au capteur, les ISO ne font qu’amplifier le signal capté (et ne rend pas le capteur « plus sensible »).

Une autre particularité des ISO, c’est que plus on les augmente plus on rendra le bruit numérique visible. Mais il ne faut pas pour autant avoir peur de les augmenter, il vaut mieux une photo avec un peu de bruit, qu’une photo totalement inexploitable. Sur capteur APS-C on peut facilement augmenter les ISO jusqu’à 800-1600 ISO, et 1600-3200 ISO sur 24×36.

Les appareils photo numériques permettent aux photographes de modifier facilement la sensibilité ISO. En argentique c’était beaucoup plus compliqué : chaque rouleau de pellicule avait un ISO déterminé.

Voir mon article sur le fonctionnement d’un capteur.

Voir mon article complet sur le bruit numérique.

J

JPEG

Acronyme de Joint Photographic Experts Group.

C’est le format standard des images sont compressées. Grâce à cette compression les fichier sont plus léger et plus facilement partageables.

La contre partie est que l’on dispose de moins d’informations donc le développement peut être plus limité, en fait l’appareil photo développe la photo lui-même.

Voir mon article sur les différents formats de fichiers photos.

K

Kelvin

Ça ressemble beaucoup au prénom de votre pote, mais ça n’a rien à voir.

Le Kelvin (K) est l’unité utilisée pour mesurer la température de la couleur. Et donc utilisé pour la balance des blancs notamment. L’échelle va de 1 000 K (lumière des bougies/couleur « chaude) à 12 000 K (ciel bleu/couleur « froide »).

Échelle température de couleur en Kelvin (K)

L

Longueur focale

Voir « Distance focale ».

Low key (ou LK)

Une photo low key est une photo dont la tonalité prédominante (la majorité des tonalités de la photo) se situe dans les valeurs sombres.

On ne sous-expose pas pour faire une photo low key, la photo l’est par sa nature. On peut bien sûr renforcer ce rendu au post-traitement en diminuant la luminosité.

Exemple de photo low key
https://unsplash.com/fr/photos/fs6NPHYMN7o

Luminance (bruit)

Il y a deux sortes de bruit :

  1. le bruit de luminance qui présente une altération de la « luminosité » des pixels ;
  2. et le bruit de chrominance qui présente une altération de la couleur des pixels.
Bruit de luminance
Source : Wikipédia de Bautsch – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/71/Pink.noise.b.w.png

Voir mon article complet sur le bruit numérique.

Lumination

Abréviation d’Indice de Lumination (se dit « EV » pour « Exposure Value » en anglais). C’est une unité de mesure de la lumière arrivant sur le capteur, cela sert à s’exprimer ou donner des indications sur l’exposition du capteur. On peut ajouter ou enlever des stops d’exposition avec n’importe quel paramètre d’exposition : ouverture, temps de pose ou ISO, ou une combinaison de deux paramètres, ou des trois en même temps.

Par exemple, si vous utilisez uniquement le posemètre interne de votre appareil photo et que vous photographiez une scène enneigée vous devrez surexposer de 2 stops en général. Vous pouvez le faire notamment avec la compensation d’exposition ou manuellement.

Pour vous repérez où vous en êtes vous pouvez regarder l’indicateur du posemètre de votre appareil photo. Ci-dessous on voit que l’indicateur indique 0, donc le posemètre considère que l’exposition est correcte. Si on veut surexposer de deux stops par exemple, il faudra que la petite flèche soit sur le « 2 » à droite.

Sur votre boîtier, vous pouvez régler l’exposition avec une petite roue crantée située sur le dessus du boîtier, généralement un cran = 1/3 de stop, donc 3 crans = 1 stop.

Indicateur du posemètre

Voir mon article sur les tableaux des stops

Luminosité

La luminosité c’est ce qui définit quelque chose de « lumineux » visuellement. En photo on le dit souvent pour beaucoup de choses, c’est un terme assez vague. On va par exemple parler de « belle luminosité » lorsque les conditions de lumière donnent quelque chose d’esthétique.

Une photo très lumineuse sera visuellement très claire. Elle pourra l’être car elle est surexposée ou simplement par la nature des éléments présents dans la photo (comme une colombe sur un tas de neige). Et pareil pour une photo qui semble peu lumineuse ou très sombre(comme un corbeau sur un tas de charbon).

On va aussi souvent parler de luminosité en post traitement, en augmentant la luminosité vous allez éclaircir votre photo. Ça ne changera rien à l’exposition, qui elle, se passe à la prise de vue.

M

Macro

Ici on ne parle pas du poisson (même si ça se prononce pareil), mais bien du nom de la sous-catégorie de photo qui concerne les très gros plans.

Ce type de photo consiste généralement à photographier des insectes, des plantes, des textures. La taille du sujet apparaît sur le capteur est plus grande que dans la vie réelle.

Rigoureusement la macro s’effectue avec un objectif avec un agrandissement minimum de 1:1, ce qui signifie que l’image projetée sur le capteur de l’élément photographié est en taille réelle. Par exemple, une fourmi de 1 cm aura une image projetée sur le capteur de 1 cm.

Voir mon article complet sur la macro.

Manuel (mode)

C’est un gars sympa. Mais c’est aussi un mode de prise de vue.

Nous avons :

  • le mode automatique (on ne fait rien, on déclenche juste) ;
  • des modes semi-automatiques (priorité à l’ouverture, priorité à la vitesse d’obturation) ;
  • et on a le mode manuel : on est seul mettre de notre exposition (encore que on peut mettre les ISO en auto).

Le mode manuel (noté M) est utile en conditions difficiles de luminosité où notre appareil peut-être perdu, on peut aussi se mettre en mode semi-automatique et ajuster avec la compensation d’exposition.

Le mode manuel a aussi un côté pédagogique au début, il permet d’apprendre et de comprendre le fonctionnement d’un appareil photo et le principe d’exposition.

Mode manuel M

Manuel d’utilisation (ou manuel de l’utilisateur, ou manuel de l’appareil photo, ou notice d’utilisation, ou mode d’emploi.)

C’est le petit livret qui vous est vendu avec votre appareil photo. De nos jours, il st souvent dématérialisé hélas et disponible sur le site du constructeur.

Bien souvent on néglige la lecture du manuel d’utilisation, et pourtant il regorge d’informations utiles.

Voir mon article pour trouver le manuel de son appareil photo.

Mesure matricielle (Nikon) / Mesure évaluative (Canon)

La mesure matricielle ou évaluative est un mode de mesure de l’exposition. C’est généralement celui sélectionné par défaut, et il fonctionné généralement très bien dans la majorité des situations

La scène photographiée est divisée en zones et l’exposition est mesurée dans ces zones. Cette mesure est ensuite comparée à une grande base de données de scènes stockées dans l’appareil photo, pour un réglage optimal de l’exposition.

Cette méthode de mesure permet de traiter les scènes les plus difficiles. Il donne généralement la priorité à la zone située autour du collimateur actif, car l’appareil prévoit que c’est là que se trouve le sujet de la photo.

Si les différences de luminosité sont trop importantes dans la scène, ce mode de mesure peut échouer.

Mesure pondérée centrale (Nikon/ Sony/ Olympus) ou sélective (Canon)

La mesure pondérée centrale ou sélective est un mode de mesure de l’exposition. Cette mesure prend en compte l’ensemble de la scène (comme la matricielle), MAIS elle accorde beaucoup plus de poids à la zone entourant le point central.

La taille de cette zone dépend de chaque constructeur en fonction de la valeur du diamètre de la portion centrale et de la pondération (importance) donnée à cette zone par rapport au reste de la photo.

Sur certains boîtiers, la taille de cette zone est réglable dans le menu.

Mesure spot

La mesure spot est un mode de mesure de l’exposition. Ce mode fait la mesure sur une petite partie de la scène uniquement sans tenir compte de la luminosité qui l’entoure. Généralement la surface est de 2 à 5% de l’image en partant du centre du viseur (ça dépend du fabricant).

Ce type de mesure est utile quand la lumière est très contrastée, on peut par exemple mesurer pour les hautes lumières, bloquer l’exposition, recadrer et déclencher, pour éviter toute surexposition. On peut aussi s’en servir pour des photos créatives comme les photos de silhouette en mesurant pour l’arrière-plan.

Métadonnées (ou EXIF)

Voir EXIF.

Mise au point (ou MAP)

Cela à régler la netteté de l’image qu’il veut obtenir. En effet, seul le plan parallèle au capteur de l’appareil photo et passant par le point où été fait la mise au point est net.
Techniquement, l’objectif bouge ses éléments internes pour superposer le plan focal image (passant par le foyer image noté F’ sur le schéma ci-dessous) au capteur. C’est un effet d’accommodation comme le fait l’œil humain.

Ici c’est un schéma simplifié car il ne s’agit que d’une lentille convergente, mais le plan parallèle à la lentille et passant par le foyer image F’ est le plan focal image. La mise au point consiste à le superposer au capteur.
Source : Wikipédia de JiPaul / from Henrik – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/79/Focal-length-a.png

Cette opération peut être manuelle (en tournant la bague de mise au point) ou automatique grâce au système Autofocus de l’appareil photo

Modes de mesure d’exposition

La mesure d’exposition définit une zone où la luminosité est analysée pour calculer l’exposition. Elle est définie par une zone plus au moins grande partant du centre de l’image.

Il existe différents modes de mesure, qui nous permet de nous adapter aux différentes situations qui s’offrent à nous.

Modes de scène

Les modes scène sont des modes automatiques de l’appareil photo avec des valeurs d’exposition prédéfinies basées sur différents types de situations et de sujets.

Ces modes sont destinés à aider les photographes amateurs à obtenir une exposition optimale et une profondeur de champ sans avoir à régler leur appareil.

Mode de scènes

Moiré

Quand une fine trame (comme par exemple la texture d’un tissu) se superpose à la trame du capteur numérique cela fait apparaître une troisième trame qui apparaît sur la photo. Cette troisième trame est appelée moiré.

Effet de moiré
Source : Wikipédia de GAllegre – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6c/Netback_Armchair_Moir%C3%A9.png

Monopode

Contrairement à un trépied (ou tripode) le monopode n’a qu’un seul pied et doit être tenu. Certains monopode sont équipés 3 petits pieds à leur base pour ne pas avoir à les tenir. Dans tous les cas un monopode est moins stable qu’un trépied, l’avantage avec un tripode c’est la mobilité qu’il nous offre, il est aussi moins encombrant. Il peut être utile si on est souvent en mouvement et qu’on doit être réactif, comme pour les photos d’évènements par exemple.

Monopode
Source : Amazon

Monture

Une monture en photo est la pièce permet de connecter l’objectif au boitier photo. Chaque marque a sa propre monture, et même dans chaque marque des gammes ou ensembles de gammes peuvent avoir une monture spécifique.

Exemple de de la monture EF de chez Canon qu’on peut retrouver sur le canon EOS 6D Mark II
Source : Amazon

C’est pour cette raison que les objectifs Canon ne peuvent pas être connectés sur un boitier Nikon et inversement. Ou encore qu’on ne peut pas monter des objectifs pour boîtier hybride sur des boîtiers reflex (ou inversement encore). Il existe quand même des bagues d’adaptations qui permettent de connecter un objectif à une monture à laquelle il n’était pas destiné.

Exemple de bague d’adaptation pour objectif Canon FD vers monture Nikon Z.
Source : Amazon


Il existe aussi des montures plus génériques comme la monture 4/3 utilisée par plusieurs marques dans les appareils photo hybrides. Une monture peut être à pas de vis mais est le plus souvent à baïonnette

N

Net / netteté / netteté acceptable

On entend souvent ce mot utilisé en photo, mais il y a pas mal de subtilité.

De manière générale, quand on dit d’une photo qu’elle est nette, c’est qu’elle n’est pas floue. C’est-à-dire que les bords et les contours des éléments présents dans la photo sont biens définis.

Cette photo nous semble nette par exemple
https://unsplash.com/fr/photos/DtPMjEyB2Lg

Quand une photo est floue cela est souvent dû à un temps de pose trop long qui ne permet pas de figer les éléments en mouvement sur le capteur, ou de figer le mouvement de l’appareil photo (si on est à main levée).

Flou de mouvement du métro qui passe
https://unsplash.com/fr/photos/y4iF0-lGh6g
Flou de bougé du au mouvement de l’appareil photo
https://unsplash.com/fr/photos/pXFAmp9SEiE

Le flou peut aussi être dû à une mise au point incorrecte. En effet, rigoureusement, seul le plan parallèle au capteur et passant par l’endroit où on a fait le point est net. Tout ce qui est avant et après ce plan qui semble net est en fait d’une « netteté acceptable ». Donc c’est la zone qui nous emble nette à l’œil, mais ne l’est pas tout à fait, c’est moins net que le plan passant par le point. Cette zone de netteté acceptable est gérable avec l’ouverture, plus on ferme (chiffre f/ grand) plus cette zone s’étend, plus ou ouvre (chiffre f/ petit) et plus cette zone s’écourte.

Schéma faible profondeur de champ, plan net et netteté acceptable
Schéma grande profondeur de champ, plan net et netteté acceptable

On entend souvent « qu’il faut fermer pour avoir une photo plus nette », ce qui est un abus de langage. Alors oui, fermer améliorera la sensation de netteté globale, mais la netteté se place avec la mise au point, l’ouverture ne règle que la « netteté acceptable ». D’ailleurs en photo de paysage par exemple, l’endroit de la mise au point est importante pour placer la zone de netteté acceptable.

Voir mon article sur 3 méthodes pour faire la mise au point en photo de paysage.

O

Objectif inversé

L’objectif inversé se fait à l’aide d’une bague d’inversion vissée sur l’avant de l’objectif. Une fois la bague d’inversion installée ainsi, on peut retourner et fixer l’objectif dans l’autre sens sur le boîtier. C’est une alternative à un objectif macro, ça a pour effet d’augmenter l’agrandissement et donc d’obtenir des sujets de très près sur sa photo.

Schéma et photo d’un objectif inversé
Source : Wikipédia par Tamasflex – https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fc/RevLensMac.png

Voir mon guide sur la macrophotographie.

Obturateur

L’obturateur est à l’appareil photo ce que la paupière est à votre œil. Un obturateur est un dispositif qui permet de régler le temps de pose (ou vitesse d’obturation). Il contrôle l’exposition en laissant entrer la lumière sur le capteur pendant un temps donné. Il existe des obturateurs mécaniques (dans les Reflex) et électroniques (dans les compacts ou hybrides).

Obturateur

Voir mon article sur le fonctionnement d’un capteur.

Ombre

Une ombre est une zone sombre créée par l’interposition d’un objet opaque et une source de lumière et la surface sur laquelle se réfléchit cette lumière.

En photographie, l’ombre permet de caractériser la lumière. Une ombre tranchée nette signifie que la lumière est dure, une ombre progressive signifie que la lumière douce.

On peut identifier 2 types d’ombres :

  1. l’ombre portée (présente sur le support) ;
  2. et l’ombre propre (sur le sujet).
Schéma ombre portée et ombre propre
Source : Wikipédia de PierLeb – https://fr.wikipedia.org/wiki/Ombre#/media/Fichier:Ombre-01.JPG

Pour prendre un exemple plus photographique, ci-dessous, sur le mur à gauche on l’ombre portée du sujet. Le sujet a aussi une ombre sur son nez, on aurait plus tendance à la désigner comme l’ombre portée du nez, plutôt qu’une ombre propre.

https://unsplash.com/fr/photos/ZmmAnliy1d4

OS

OS (pour Stabilisateur optique) est la dénomination utilisée pour désigner certains des objectifs de la marque SIGMA équipé d’un système de stabilisation. Un mécanisme de stabilisation optique intégré à prémunir l’objectif du flou de bougé, ce qui contribue à assurer la netteté d’une image tout en vous donnant la liberté de création et plus de latitude dans les paramètres de réglage du boîtier. En effet, avec un objectif stabilisé on peut allonger un peu plus le temps de pose sans risquer d’enregistrer du flou de bougé.

Ouverture

L’ouverture est le passage par lequel la lumière traverse l’objectif pour arriver sur le capteur.

Le diaphragme est à l’objectif ce que la pupille est à votre œil. Sa taille peut être modifiée pour contrôler la quantité de lumière qui atteint le capteur (ou le film négatif pour les appareils argentiques).

Le diamètre de l’ouverture, également appelé diaphragme f, affecte l’exposition de la photo et la profondeur de champ. Ce paramètre fait parti du triangle d’exposition (voir exposition).

  • Plus le chiffre f est petit (comme f/1.8 par exemple), plus l’ouverture est grande, plus la profondeur de champ est faible, et plus la lumière arrive sur le capteur ;
  • Plus le chiffre f est petit (comme f/16 par exemple), plus l’ouverture est petite, plus la profondeur de champ est grande, et moins la lumière arrive sur le capteur.
Exemple de diaphragme à lamelle
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/photo-en-gros-plan-de-l-obturateur-de-l-appareil-photo-414781/

P

P (Mode)

P est un mode de prise de vue semi-automatique. Il ne signifie pas « professionnel », mais « automatique programmé ».

Ce mode permet aux photographes de contrôler quelques paramètres tels que l’utilisation du flash, l’ISO, la compensation d’exposition et la balance des blancs. Les autres réglages sont automatiquement sélectionnés par l’appareil photo.

Panoramique (ou panorama)

Une photo panoramique (ou panorama) est une photo qui a un angle de champ très large. Ce type de photo est souvent beaucoup plus large que haute, mais un panoramique peut aussi s’étendre en hauteur.

Un panorama peut être obtenue de deux façons :

  1. soit à la prise de vue, certains appareils photo (ou smartphone) propose une fonction pour faire des panoramiques ;
  2. soit par assemblage de plusieurs photos au post-traitement, avec un logiciel comme Photoshop.
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/lac-vert-entoure-de-montagne-127753/

Un panoramique peut aussi être le nom d’un mouvement de l’appareil photo, c’est ce type de mouvement qu’on fait pour faire un effet de filé avec le sujet net et l’arrière plan fou (en filé). Voir filé.

Voir mon article sur l’effet de filé.

Parapluie

Un parapluie est un type de modeleur utilisé en studio avec un flash. Il peut être un réflecteur si l’intérieur est doré par exemple ou un diffuseur si le parapluie est translucide ou transparent.

Parapluie pour flash de studio
Source : Amazon

Pare-soleil

Un pare-soleil est un bout de plastique qui se visse à l’avant de l’objectif. Il existe deux types de pare-soleil : à fleur (adapté aux grand angle) et rond (adapté aux téléobjectifs). Il faut bien veiller à ce que le diamètre corresponde à celui de votre objectif.

Pare-soleil en forme de fleur.

Il permet de supprimer les reflets (ou « flare ») d’un soleil trop direct. Le pare-soleil ne fonctionne pas si il est visible dans la photo, car ses rayons ne seront pas bloqués par le pare-soleil.

Exemple de reflet ou flare

Voir mon article sur le pare-soleil.

Piqué

Le piqué est l’aptitude du couple objectif/capteur à restituer des détails dans une photo (indépendamment du contraste).

Il ne faut pas confondre piqué et netteté. La netteté concerne les zones qui sont dans le plan sur lequel la mise au point est faite. Or, la restitution des détails ne se limite pas au plan net, mais aussi à l’ensemble des zones floues hors mise au point -ou bokeh).

Pixel

Le pixel est la plus petite unité de couleur programmable représentée sur un écran numérique.

Malgré les mythes courants sur la photographie, le nombre de pixels n’est pas le facteur le plus déterminant de la qualité d’un appareil photo.

Le nombre de pixels va surtout jouer en fonction de la taille finale d’affichage de votre photo. Si vous affichez votre photo uniquement sur les réseaux sociaux vous n’aurez pas besoin de beaucoup de pixels. En revanche si vous comptez imprimer votre photo en très grand, oui là il faudra des pixels.

Un capteur pouvant afficher plus de pixels (et donc ayant plus de photosites), ne sera pas forcément signe d’une photo plus qualitative. La taille des photosites joue aussi, notamment en basse luminosité.

Un avantage des pixels est aussi de pouvoir recadrer par la suite, notamment si lors de la prise de vue on a pas pu zoomer assez sur notre sujet par exemple.

Voir mon article sur le fonctionnement d’un capteur.

Posemètre

Le posemètre est un appareil qui mesure la quantité de lumière à un endroit précis. Il permet de déterminer l’exposition correcte.

La grande majorité des appareils photo sont équipés d’un posemètre interne, intégré directement dans le boîtier mesurant la lumière réfléchie (=la lumière qui rebondit sur les éléments).

Indicateur du posemètre interne d’un appareil photo

Il existe aussi des posemètres externes qui sont généralement plus précis que les posemètres internes car ils mesurent la lumière incidente (= la lumière provenant directement de la source).

Le posemètre externe est surtout utilisé en environnement contrôlé et quand on le temps comme pour la photographie de portrait en studio.

Posemètre externe

Portfolio

Le portfolio est une compilation des travaux réalisés (dans notre cas, des photos).

Ce sont des photos sélectionnées.

Au cours des dernières années, les portfolios en ligne est devenu une norme absolu, et ont même évolué vers des sites web.

En plus de présenter leur travail, les photographes peuvent désormais communiquer avec leurs clients, mettre à jour constamment leurs projets et même proposer leurs services, le tout à partir d’une seule et même plateforme.

Post-traitement (ou pt)

Le post-traitement concerne tout ce qui est fait à une photo après la prise de vue. En numérique on utilise des logiciels pour faire du développement (comme Lightroom) et ou de la retouche (comme Photoshop), on sert de ces logiciels sur un ordinateur ou une tablette (voire un smartphone).

Voir mon article sur 58 astuces, conseils et tutoriels sur Adobe Lightroom : pour mieux s’en servir (et améliorer vos photos).

Premier plan

Le premier plan est la zone ou les éléments les plus proches d’un appareil photo. On peut découper une photo en plans, du plus proche au plus loin on a : le premier plan, le second plan et l’arrière-plan.

Dans la photo ci-dessous, de manière très schématique, on a la branche qui fait office de premier plan. Elle sert aussi à encadrer (ou « framer ») la photo pour donner une impression de profondeur.

Voir mon article sur le framing.

https://www.pexels.com/fr-fr/photo/tre-a-feuilles-jaunes-1834407/

Premier rideau

C’est un mode de synchronisation du flash. C’est le mode par défaut. Le rideau fait référence au rideau de l’obturateur d’un réflex à obturateur mécanique. En effet quand on prend une photo avec un appareil photo reflex, le miroir se lève, puis un premier rideau se baisse, suivi d’un second qui le « poursuit » et se baisse, et le miroir se baisse.

En mode « premier rideau » le flash se déclenche au début du temps de pose. Donc si vous mettez un temps de pose a 1s le flash de déclenchera dès le début. Le déclenchement à la fin s’appelle la synchronisation au deuxième (ou second) rideau.

Le miroir se lève
Le premier rideau se baisse et le second rideau le « poursuit » en se rabattant
Le miroir se rabat

Prise de Vue (ou pdv)

Cela désigne le moment où on prend la photo.

Profondeur de champ (PDF ou DOP en anglais)

C’est la zone en profondeur où votre photo est parfaitement nette.

On pourrait dire aussi que c’est la distance entre le premier point net et le dernier point net (dans le sens / la dimension de laprofondeur).

Elle est déterminée par :

  • Où vous faîtes la mise au point ;
  • la distance focale (plus c’est grand plus la PDC est faible) ;
  • l’ouverture (plus c’est grand plus la PDC est faible) ;
  • la distance par rapport au sujet (plus la distance est grande plus la PDC est faible) ;
  • la taille du capteur (plus le capteur est grand plus la PDC est faible) ;
Schéma d’une grande profondeur de champ

Proxi

La proxi est un type de photographie où on prend des sujets de près, mais pas aussi prêt que la macrophotographie. À des rapports de grandissement de 1:10 à 1:1 on est dans le domaine de la photographie proxi.

Q

Qualité

Vous allez sans doute entendre souvent ce mot : « qualité de l’optique » « qualité d’impression » « ah ta photo sa qualité c’est de la merde »

Le truc c’est que tout le monde a sa vision de la qualité, les objectif ont des rendu différents, on n’aime pas tous le même rendu d’impression ou d’une photo.

En fait, il faudrait qu’il y est des standards de qualités, mais même avec ça des objectifs qualitatifs techniquement pourraient ne pas plaire à certain au niveau du rendu.

Bref c’est assez vague en photo la « qualité ».

R

Rafale (mode) / nombre de prise de vue par seconde

Le mode de rafale ou plutôt nombre d’image par seconde, est le nombre de prises de vue consécutives qu’un appareil photo peut prendre en mode de prise de vue continue.

Dans ce mode, les images sont stockées dans une mémoire tampon haute vitesse avant d’être transférées sur la carte mémoire.

Une fois que la mémoire tampon est pleine, l’appareil photo réduit le nombre d’mages par secondes pour lui donner suffisamment de temps pour libérer de l’espace.

Le nombre d’image par seconde possible peut être affecté par les formats d’image, car il dépend de la taille du fichier, ainsi que de la vitesse de la carte mémoire utilisée.

Il peut être un critère de sélection d’un boîtier quand on fait des photos notamment dans des conditions de vitesse : sport, action ou animaux.

Au niveau des valeurs exprimées en photo par seconde:

  • 3 à 9 => performance courante (et suffisante dans la plupart des cas)
  • 12,15 ou 30 => les plus performants

Ratio d’aspect

Le ratio d’aspect définit à partir des dimensions du capteur du boîtier photo.

Il peut être modifié en post-traitement.

On va changer ce ratio en fonction :

  • de notre envie
  • de la composition
  • de l’impression (attention aux bandes blanches !)

Les rapports d’aspect les plus courants sont :

  • 3:2 (plein format, sans miroir, film 35 mm)
  • 4:3 (la plupart des appareil photos numérique)

Le ratio d’aspect est obtenu à partir de la longueur et de la largeur de l’image représentée sous la forme d’un rapport largeur/hauteur.

Sur les réseaux sociaux par exemple, on conseil de poster des photos carrées : donc même largeur que hauteur, donc de ratio d’aspect 1:1.

Un capteur plein format mesure 36 MM de largeur par 24 MM de hauteur.

Le ratio est de 36(largeur)/24(hauteur) => si on simplifie on obtient 3/2 noté 3:2. C’est un ratio « 3 pour 2 ».

Voir mon article sur le ratio.

RAW

Le RAW est un format de fichier qui enregistre l’image telle qu’elle a été capturée par le capteur, avec un traitement minimal et sans compression.

RAW signifie « brute », donc vous avez une photo brute.

Ce type de fichier va collecter beaucoup de données qui vont permettre de développer la photo sous un logiciel comme Adobe Lightroom.

Le RAW est comme la pellicule et Adobe Lightroom est la chambre noire de développement (c’est ce que signifie Lightroom d’ailleurs).

L’inconvénient est que les fichiers RAW sont beaucoup plus volumineux que les JPEG.

Voir mon article sur les différents formats de fichiers photos.

Réflecteur

Un réflecteur est un accessoire souvent utilisé en photo de portrait en studio ou en extérieur. C’est une surface qui va réfléchir la lumière et peut faire office de fill-in pour éclaircir des zones sombres grâce à la lumière réfléchie.

On peut utiliser des réflecteurs blancs mais aussi des colorés pour changer la température de couleur.

Réflecteurs
Source : Amazon

Reflex

Un reflex est un appareil photo à obturateur mécanique et à objectif interchangeable.

Résolution

Ce n’est pas ce que vous prenez chaque année et que vous abandonnez au bout de 3 jours.

En photo, la résolution est la dimension en mégapixels qu’un capteur de caméra est capable de capturer.

Par exemple, la résolution maximale du Canon EOS 5D Mark IV est de 6720 × 4480 pixels = ce qui correspond à 30 105 600 pixels soit 30,1 mégapixels effectifs.

Les résolutions plus élevées permettent aux photographes de capturer une plus grande quantité de détails sur leurs photos.

La résolution c’est aussi la densité de pixels d’une photo, c’est à dire une certaine quantité de pixels par rapport à une surface définie. Par exemple une résolution 300 PPP signifie que la photo a 300 pixels par pouces. Si on zoom dans la photo tout en conservant la même surface, donc qu’on recadre la photo, la résolution chutera car on aura moins de pixels pour une même surface. Une résolution basse peut donner un rendu pixellisé.

Exemple de photo pixellisée à cause d’une chute de résolution
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/femme-portant-un-haut-a-bretelles-spaghetti-noir-415829/

Je parle de résolution dans cet article.

Retouche

La retouche est un type de post-traitement, c’est un processus qu’on fait sur un ordinateur, une tablette ou un smartphone après la prise de vue.

La retouche est à différencier du développement. La retouche se fait généralement sur des logiciels comme Photoshop, et implique de lourds changements ou des changements destructifs pour le fichier photo.

Rogner (ou rognage ou crop)

Voir « crop ».

S

S ou Tv (mode)

Vous l’avez déjà observé sur l’une des molettes de votre boîtier photo :

Mode S ou Tv

Il s’agit un mode de prise de vue qui signifie « Shutter speed value » ou « Shutter speed priority » en anglais. Vous voilà bien avancé…

Cela signifie que c’est le mode « priorité à vitesse d’obturation » (ou temps de pose pour être plus exact. Donc en sélectionnant ce mode vous allez pouvoir changer le temps pendant lequel l’obturateur reste ouvert, et, automatiquement (en fonction de la mesure de l’exposition faite par votre boîtier) une valeur d’ouverture se règlera. Si vos ISO sont en automatiques, une valeur ISO sera aussi définie automatiquement par l’appareil photo.

Saturation

La saturation va vous permettre de rendre « plus colorée » une photo, cela va renforcer les couleurs déjà présente (si la photo est en noir & blanc la saturation ne créera pas de couleurs). La saturation fait référence à l’intensité de la couleur d’une photo. Plus leur saturation augmente, plus les couleurs apparaissent vives et sont considérées comme plus pures.

La diminution de la saturation entraîne une atténuation des couleurs, la désaturation totale donne une version monochrome de l’image (voir ci-dessous).

Une photo fortement saturée
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/bergen-norvege-358312/
Une photo fortement fortement désaturée
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/bergen-norvege-358312/
Une photo totalement désaturée
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/bergen-norvege-358312/

Lorsque vous augmentez la saturation vous allez amplifier chaque couleur élémentaire : le rouge va devenir plus rouge, le vert plus vert et le bleue plus bleue.

Une couleur est exprimée en pourcentage de Bleu, de Rouge et de Vert. Quand vous augmentez la saturation, le système regarde pour chaque point de votre photo la couleur et s’il trouve une couleur dominante il va l’amplifier et en même temps il va diminuer les non dominantes. Inversement en diminuant la saturation le système diminue la dominante et augmente les non dominantes jusqu’à ce que leur % soit égal, ce qui donne du gris, c’est une des manières de convertir une photo couleur en noir & blanc.

Voir mon article sur la théorie de la couleur en photographie.

Sépia

Le sépia est un traitement noir & blanc qui utilise des niveaux de brun (au lieu d’utiliser des niveaux de gris comme en noir & blanc classique). Le sépia renforce l’aspect ancien d’une photo.

Photo sépia
https://unsplash.com/fr/photos/26yvIaheDMU
Photo noir & blanc
https://unsplash.com/fr/photos/26yvIaheDMU

Sharpness (netteté)

Voir nette/netteté.

Sous-exposition

La sous-exposition se produit lorsque le capteur ne reçoit pas assez de lumière. L’exposition est plus basse qu’elle ne devrait l’être pour être correcte. Une sous-exposition entraîne une dégradation du fichier photo brut, une perte d’informations dans les zones n’ayant pas reçues assez de lumière. Visuellement cela se traduit par aplats de pixels noirs, irrécupérables même au post-traitement.

Stabilisateur d’image

La stabilisation (ou le stabilisateur d’images) est un système qui permet de compenser les petits mouvements de l’appareil photo produits par le photographe à main levée. Et donc de limiter le flou de bougé, et non de mouvement.

Surexposition

La surexposition se produit lorsque le capteur reçoit trop de lumière. L’exposition est plus élevée qu’elle ne devrait l’être pour être correcte. Une surexposition entraîne une dégradation du fichier photo brut, une perte d’informations dans les zones ayant reçues ce trop plein de lumière. Visuellement cela se traduit par aplats de pixels blancs, irrécupérables même au post-traitement.

Synchronisation

Lorsque vous utilisez votre flash, vous constatez que le temps de pose de votre appareil photo, même en mode manuel, est limité entre 1/60 s et 1/250 s au plus court en général). Ce temps de pose (ou vitesse d’obturation) limite correspond à la vitesse de synchro flash aussi appelée « synchro X ». Certains flashs ont un mode haute vitesse qui permet de s’affranchir de cette limite : c’est la synchronisation haute vitesse.

« Mais pourquoi cette limitation ?« 

L’éclair du flash se synchronisant avec le rideau de l’obturateur, si la vitesse de synchro flash est plus courte que la limite fixée un rideau de l’obturateur apparaîtra sur la photo sous la forme d’une bande noire.

Effet de bande noir avec une photo au flash quand le temps de pose est plus court que la vitesse syncrho-x
https://www.pexels.com/fr-fr/photo/femme-portant-un-haut-a-bretelles-spaghetti-noir-415829/

Synchronisation lente

C’est une technique qui consiste à faire une pose assez longue soit pour capturer plus de lumière soit photographier du flou de mouvement, combiné avec le déclenchement du flash pour figer une partie du mouvement. On s’en sert souvent de manière créative (voir la photo ci-dessous).

https://unsplash.com/fr/photos/lVNjROfGm8Q

Voir mon article sur comment capturer le mouvement avec le flash à synchronisation lente.

T

Teinte

Bleu, vert, jaune, rouge, bleu-vert, etc sont des exemples de teintes. La teinte désigne en fait la couleur (ou en tout cas la sensation de couleur perçue). Les teintes pures correspondant à une seule longueur d’onde sont dites monochromatiques.

Schéma teinte, saturation et clarté
Source : futura-science

Les couleurs sont représentées sur un cercle, ce qui explique pourquoi la teinte est exprimée en degrés, de 0° à 360°.

Sur Photoshop, on voit que la teinte est exprimée en degrés, ici, sur 121°, on obtient du vert.

Voir mon article sur la théorie des couleurs en photo.

Température des couleurs

La température est une dominante de couleur présente sur une photo. Par exemple quand une photo a une dominante orangée on dit qu’elle a une température chaude et quand elle a une dominante bleutée on dit qu’elle a température froide.

La température de couleur s’exprime en Kelvin. On remarque que plus la température une valeur basse plus elle est rouge, et plus elle est haute, plus elle est bleue. Donc une température « chaude » ou « froide » n’est pas lié à sa valeur mais plutôt à la sensation qu’on lui associe.

Schéma des température des couleurs

Au post-traitement, ou à la prise de vue, on peut souhaiter que la photo ait une température. Pour ne pas avoir de teinte dominante dans la photo on réalise la balance des blancs (voir la définition plus haut).

Voir mon article sur comment utiliser une carte grise pour faire la balance des blancs.

U

UD

UD (Ultra low Dispsersion) est la dénomination des objectifs de la marque Canon équipés de lentilles qui corrigent le phénomène d’aberration chromatique.

Ultrasonique

Ultrasonique est un adjectif qualifiant un moteur d’objectif. Les moteurs ultrasoniques bougent grâce à une technologie basée sur les ultrasons, ce permet de faire automatiquement la mise au point. C’est une pièce maîtresse de l’Autofocus.

USD

C’est l’abréviation de « Ultrasonic Silent Drive » (entraînement silencieux par ultrasons) désignant les moteurs utilisés dans l’Autofocus des objectifs Tamron.

USM

C’est l’abréviation de « Ultra Sonic Motor » (moteur ultrasonique) désignant les moteurs utilisés dans l’Autofocus des objectifs Canon.

V

Vibrance

C’est un outil que vous allez retrouver dans des logiciels de post-traitement photo comme Adobe Photoshop, Adobe Lightroom, GIMP ou d’autres.

Vibrance est un terme de photographie de post-traitement inventé par Adobe utilisé pour décrire un réglage « intelligent » de la saturation. Contrairement au curseur de saturation, qui augmente la pureté de toutes les couleurs de manière égale, la vibrance n’affecte que les couleurs qui sont moins saturées que le reste.

Vignettage

C’est un phénomène courant en photographie où les bords d’une image apparaissent moins brillants et désaturés, surtout dans les coins.

De nos jours, la plupart des programmes de post-traitement peuvent détecter automatiquement un objectif qui vignette et le corriger de manière transparente.

Parfois c’est aussi un effet recherché ou rajouté. Apparemment c’est de mauvais goût, mais bon on s’en branle, faîtes ce qui vous plaît.

https://unsplash.com/fr/photos/gVkw6X6qYWI

Vitesse d’obturation (ou temps de pose)

La vitesse d’obturation est la durée pendant laquelle le capteur d’un appareil photo est exposé à la lumière lors d’une prise de vue.

Obturateur et premier volet ouvert, le capteur est exposé.

Les vitesses d’obturation lentes ne figeront ni le mouvement des éléments ni celui de votre appareil photo. Les photos prises à des vitesses d’obturation trop lentes peuvent donc afficher du flou de mouvement et / ou du flou de bougé. Un trépied permet d’éviter tout flou de bougé peu importe la vitesse d’obturation réglée.

Une vitesse d’obturation lente peut aussi être utilisée de manière créative le flou de mouvement (avec l’effets de filé), ou le flou de bougé (avec le mouvement intentionnel de l’appareil photo).

En revanche, les vitesses élevées permettent aux photographes de figer une seule milliseconde dans le temps, ce qui est généralement utilisé pour les photos de sport, la photographie d’animaux ou la photographie de goutte d’eau.

Temps de pose VS vitesse d’obturation

Rigoureusement on préfèrera parler de temps de pose plutôt que de vitesse d’obturation. En effet, c’est une unité de temps qui est utilisé, la seconde ou la fraction de seconde, et non une unité de vitesse comme km/h, par exemple 1/60 s.

On ne connait pas la vitesse de l’obturateur juste le temps pendant lequel l’obturateur laisse passer la lumière.

Voir mon article sur la règle de la distance focale inversée.

Voir mon article sur l’effet de filé et la photo de cascade avec un filtre ND.

Voir mon article sur le mouvement intentionnel de l’appareil photo.

VR

C’est l’appellation du système de stabilisation des objectifs Nikon.

W

White balance

C’est le terme anglais pour « balance des blancs ». Voir « Balance des blancs » dans la lettre B.

Z

Zoom

Les zooms sont des objectifs dont la longueur focale peut être modifiée, comme un 70-200 mm par exemple. Ce type d’objectif est beaucoup plus populaire que les objectifs à distance focale fixe, car il offre plus de flexibilité ce qui est rassurant quand on débute.

Par abus de langage on peut aussi entendre les objectifs à longue focale se faire appeler « zoom », il est préférable de les appeler « téléobjectifs » pour être plus précis. Car un zoom n’est pas forcément une longue focale.

On peut aussi entendrez qu’on « zoom » quand on allonge la distance focale. C’est aussi un abus de langage, en vérité on effectue un agrandissement, mais bon c’est quand même plus rapide de dire qu’on « zoom ». Ce qui permet aux photographes de faire apparaître le sujet plus près qu’il ne l’est réellement.

Le terme « zoomer » est plus adapté quand on se rapproche d’une photo et qu’on perd des pixels, comme quand on utile le zoom numérique sur un compact ou un smartphone, ou encore qu’on zoom dans la photo sur un logiciel.

Zoom 70-200 mm de Canon avec lequel on peut « zoomer » en allongeant sa distance focale.
Source : Amazon

Voir pour mon article sur 21 critères pour choisir son objectif

Zoom optique

C’est le fait d’allonger la distance focale de son objectif zoom (à distance focale variable). C’est un abus de langage, on devrait plutôt dire qu’on effectue un agrandissement ou qu’on allonge sa distance focale.

Zoom numérique

C’est le fait de se « rapprocher » d’une photo, cela entraine une perte de pixels et donc de résolution (car on garde la même surface de photo). Les appareils photo compacts et les smartphone sont souvent équipés d »un zoom numérique.

téléchargez le lexique

Pas le temps ? 

Téléchargez le lexique complet à emporter partout avec vous !

Conclusion

On arrive à la fin de ce gigantesque article sur le vocabulaire en photographie. Vous voilà vous aussi maintenant photographe grâce à votre maîtrise parfaite de ce jargon qui lui est propre !

Moi je vous laisse ici à vos définitions et je vous dis à bintôt sur les internets MONDIAUX !

J’ai aussi une chaîne YouTube !

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

LE (VRAI) GUIDE POUR

BIEN DÉMARRER EN PHOTO

PLUS DE 50 PAGES D’EXPLICATIONS SYNTHÉTIQUES

EXPOSITION - PRISE DE VUE - LUMIÈRE - CRÉATIVITÉ  MATÉRIEL - COMPOSITION - DÉVELOPPEMENT

En vous inscrivant à cette newsletter, vous consentez à ce que PhotoManiac, en sa qualité de responsable de traitement, collecte vos données afin de vous envoyer des communications par voie électronique. Vous pourrez vous désabonner à tout moment. Pour faire valoir votre droit d'accès, de rectification, d'opposition ou d'effacement consultez notre politique de confidentialité.

>
Shares